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Des rapports avancent que le Parti communiste commercialise le capital tibétain au profit du tourisme

Écrit par Carol Wickenkamp, Epoch Times
31.05.2013
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  • Des Tibétains sur la place de Barkhor près du temple de Jokhan (http://woeser.middle-way.net/2013/05/blog-post_7.html)

Les récents rapports à propos des dommages dans la veille ville de Lahssa semblent contradictoires, mais une chose est claire: le site le plus sacré du Tibet ne sera plus jamais le même après sa transformation en parc à thèmes par le régime communiste chinois.

La semaine dernière, le média d’Etat, Le Quotidien du peuple, a considéré plusieurs rapports en ligne disant que la vieille ville de Lhassa allait être démolie et reconstruite sous forme d’attraction pour touristes, comme de simples rumeurs.

Pourtant, selon certaines sources, le temple Jokhang au centre de Lhassa, une destination incontournable pour les pèlerins bouddhistes, a été démoli, mais ce fait a été ensuite démentie par des experts. Cependant, les photos montrent que l’ancien parcours de pèlerinage n’existe plus.

  • Le Temple Jokhang (http://woeser.middle-way.net/2013/05/blog-post_7.html)

Woeser, une écrivaine tibétaine, a posté des photos sur son blog et a décrit les changements importants pour ce site du patrimoine mondial. «L’espace devant le Jokhang, qui a été témoin de tant de changements au cours des siècles, ne voit plus de pèlerins de Kham et d’Amdo, qui se prosternaient sur tout le chemin depuis les frontières lointaines jusqu’à Lhassa; plus de pavillons de lampes où des milliers et des dizaines de milliers de lampes à offrandes étaient allumées chaque jour.»

Il semble que, bien que le bâtiment lui-même ait été épargné, l’environnement spirituel et l’ambiance historique se sont dissipés et que dans l’avenir Jokhang jouera plutôt le rôle d’un piège à touristes que d’une destination sacrée pour les pèlerins.

Selon les critiques, le Parti communiste chinois (PCC) a aussi dans d’autres endroits transformé l’héritage culturel en une mine d’or, en supprimant les anciennes traditions. Woeser donne les exemples de la ville de Hunan et de Lijiang dans la province du Yunnan, dont l’histoire a été sacrifiée pour le tourisme. Elle a souligné que: «Ce genre de destruction a fait beaucoup de tort et devrait être considéré comme le ‘colonialisme touristique’».

  • Les immeubles en construction dans la région de Barkhor (http://woeser.middle-way.net/2013/05/blog-post_7.html )

Elle a ajouté que les plans pour la vieille ville de Lhassa prévoient la construction de plus de 37 hectares de centres commerciaux, ainsi que d’un parking souterrain dans la région des rues de Barkor qui entouraient le temple Jokhang. Cela signifie que les vendeurs traditionnels seront chassés de la proximité du temple car Lhassa est remodelée pour attirer les visiteurs qui rapportent de l’argent.

En plus des constructions commerciales, le régime a considérablement augmenté sa surveillance, resserrant la sécurité au cours des derniers mois. Dans le passé, Lhassa a été le théâtre de protestations.

Le palais du Potala à Lhassa est un site du patrimoine mondial et l’UNESCO y a ajouté le temple Jokhang et le palais Norbulingka respectivement en 2000 et 2001.

Version en anglais: Communist Party Commercializing Tibetan Capital for Tourism, Reports

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