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Istanbul: les démonstrations pacifiques publiques «font partie de l’expression démocratique»

Écrit par Emel Akan, Epoch Times
11.06.2013
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  • Les manifestants crient des slogans en tenant un drapeau turc, lors de la troisième journée des manifestations antigouvernementale à l’échelle du pays, place Taksim, Istanbul, le 2 juin 2013. Après un rassemblement pacifique, des affrontements violents ont suivi avec la police, alors que les manifestants dénonçaient selon eux le style de plus en plus autoritaire du premier ministre Recep Tayyip Erdogan. (AP Photo/Thanassis Stavrakis)

Le 2 juin, Laura Lucas, porte-parole de la Maison-Blanche a publié une déclaration affirmant que les États-Unis pensaient que des démonstrations pacifiques publiques «font partie de l’expression démocratique» et qu’en soutenant «les libertés fondamentales d’expression, de rassemblement et d’association» la Turquie garantit sa stabilité à long terme.

La déclaration demandait à toutes les parties en Turquie de «calmer la situation». Initialement, la situation semblait il y a une semaine revenir à la normale, la plupart des manifestants ayant quitté la place après une pluie matinale. Cependant, les manifestants ont de nouveau afflué très nombreux vers la place Taksim, beaucoup agitant des drapeaux, chantant «Victoire, victoire, victoire» en appelant le gouvernement d’Erdogan à démissionner.

Erdogan a rejeté les affirmations selon lesquelles il serait un «dictateur», plaçant les manifestants dans une frange extrémiste. Dans un autre discours, Erdogan a déclaré : «Je ne suis pas le maître du peuple. La dictature ne coule pas dans mon sang, ni ne fait partie de mon caractère. Je suis le serviteur du peuple.»

Le 2 juin, Erdogan avait prononcé deux discours et était apparu lors d’un entretien télévisé. Les manifestations ont débuté vendredi 31 mai, après que la police a eu dispersé par la force leur mouvement contre la construction d’un nouveau centre commercial. Les manifestations ont rapidement dégénéré en affrontements violents entre la police et les manifestants, se propageant aux autres villes. Le ministre de l’Intérieur, Muammer Guler, a déclaré que 1750 personnes avaient été détenues depuis le 28 mai, mais que la plupart avaient été relâchées depuis.

Des escarmouches ont éclaté également dans la capitale Ankara, la police lâchant des gaz lacrymogènes contre plusieurs milliers de manifestants qui tentaient de s’approcher du bureau d’Erdogan depuis la place principale de la ville.

Version originale : Ten Thousand Protesters Back in Istanbul’s Taksim Square

 

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