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L’Inde, cible permanente du terrorisme

La lutte contre l’extrémisme des terroristes et des maoïstes

Écrit par Arshdeep Sarao, Epoch Times
14.06.2013
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  • Les amis et les membres de la famille consolent leur jeune frère cadet après une série d’attentats à la bombe qui a tué 17 personnes à Mumbai en Inde le 13 Juillet 2011. (AFP PHOTO/Indranil Mukherjee)

Des sources indiennes ont continué à attribuer violence et morts dans le Jammu et le Cachemire à des groupes terroristes transnationaux soutenus par le Pakistan.

Les rapports nationaux 2012 du Département d’État américain sur le terrorisme

Un rapport américain a déclaré que l’Inde demeure exposée aux attaques terroristes de groupes transnationaux comme le Lashkar-e-Taiba (LeT). En même temps, elle doit faire face aux menaces de sécurité interne dues au Parti communiste d’Inde.

Selon les rapports nationaux 2012 sur le terrorisme, environ 805 personnes ont été tuées à la suite d’attaques terroristes en Inde en 2012, marquant une baisse de 25% par rapport à l’année précédente.

«Sont inclus dans le nombre total, les 364 décès attribués à l’extrémisme de gauche violent, presque 80% sont dus au Parti communiste d’Inde ou naxalistes, que le gouvernement indien considère aujourd’hui comme être la plus grave menace pour la sécurité intérieure. À ce jour, ces groupes n’ont pas spécifiquement ciblé les États-Unis ou d’autres intérêts internationaux», a indiqué le rapport.

En 2012, les sources indiennes ont continué d’attribuer la violence et les décès dans la région de Jammu-et-Cachemire à des groupes terroristes transnationaux apparemment soutenus par le Pakistan. Les deux pays voisins ont tenté d’atténuer les tensions dans leurs relations bilatérales en renforçant le dialogue officiel entre les deux gouvernements, diminuant les restrictions commerciales et en assouplissant certaines exigences en matière de visa. Toutefois, le rapport dit qu’en raison des violations persistantes de frontières dans la région du Jammu-et-Cachemire, «les préoccupations indiennes à propos des groupes terroristes basés au Pakistan restaient des obstacles à la normalisation des relations». Alors qu’en même temps, «les opposants terroristes à de meilleures relations indo-pakistanaises, y compris LeT et son chef Hafiz Saeed, ont continué à appeler à de violentes attaques contre l’Inde».

Dans le cadre de la stratégie visant à accroître la sécurité à la frontière de l’Inde, le ministère de l’Intérieur et du Département de la gestion des frontières lance la construction de clôtures et de routes, ainsi que l’installation de projecteurs le long des frontières indo-pakistanaise et indo-bangladeshi.

«L’Inde est un membre fondateur du Forum mondial contre le terrorisme (GCTF - Global Counterterrorism Forum) et était un participant actif des instances de l’ONU et du GCTF sur le contre-terrorisme depuis des années», y est-il écrit.

Cependant, les efforts de l’Inde pour mettre en place un centre national de lutte contre le terrorisme ont été bloqués lorsque les principaux ministres de plusieurs États indiens s’y sont opposés en disant que cela «portait atteinte aux droits et responsabilités constitutionnelles des États pour maintenir la loi et l’ordre».

Les États-Unis et l’Inde sont tombés d’accord pour accroître leurs capacités de lutte contre le terrorisme et renforcer la coopération. Les deux pays ont mené des discussions sur les perspectives et les politiques antiterroristes de la future coopération, sur la cybersécurité, la contrefaçon monétaire indienne qui pourraient être utilisés pour financer le terrorisme, et enfin la sécurité portuaire.

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