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L’université des monstres

Une autre grande livraison de qualité de Pixar

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
25.06.2013
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  • La clique des monstres les plus populaires et les plus effrayants de l’université des monstres. (Disney Pictures)

Un bon film d’animation en images de synthèse des studios Pixar et l’été qui arrive demeurent un cocktail très apprécié autant des plus jeunes que des plus vieux. Créant généralement de bonnes suites à leurs populaires franchises, on peut dire que L’université des monstres, version française de Monsters University, en fait partie. En fait, bien qu’il s’agisse du deuxième film de l’histoire de Mike et Sullivan, il se veut l’antépisode de Monsters, Inc. (Monstres, Inc.).

À l’intérieur d’un univers composé de monstres plutôt sympathiques, Mike Wazowski, un genre de petit cyclope vert, et James P. Sullivan, une grosse armoire à glace bleue poilue, font leur entrée à l’université des monstres dans l’intention de devenir de grands effaroucheurs. Développant de mauvais sentiments l’un pour l’autre durant leur parcours universitaire, ils devront repousser les limites de leur ego pour pouvoir prouver à leurs collègues et aux hautes instances de l’université ce qu’ils valent vraiment.

En dépit du fait que le premier film ait été un peu plus destiné aux enfants, le deuxième ne l’est pas. Il devrait même être classé : «déconseillé aux jeunes enfants». Bien que plusieurs des monstres soient plus mignons qu’effrayants, plusieurs échappent à la règle. Toute la thématique de l’université n’est pas non plus adaptée aux enfants, sans compter un nombre de blagues définitivement réservées à la clientèle adulte. Toutefois, comme il s’agit d’un film Pixar, tout s’harmonise plus ou moins pour la personne qui voit le film, peu importe l’âge.

Après avoir été déçu par le troisième Toy Story de Pixar, je n’avais aucune attente envers cette suite/antépisode de Monsters, Inc. Cela prend un bon 20 à 30 minutes avant de retrouver toute la vitalité de ce monde. On peut être plus en mesure de se souvenir de la grande qualité du premier film après ce temps. On a même le goût d’un deuxième ou d’un xième visionnement de Monsters, Inc. On part avec quelques sourires et, d’un coup, les rires à gorge déployée deviennent la norme. Le nouveau venu qui élève le niveau de l’humour dans L’université des monstres est sans équivoque Art, un monstre constitué de deux jambes mauves poilues.

L’université des monstres a pris soin de son lien avec le film précédent. L’opposition entre Mike et Sullivan, qui sont les meilleurs amis du monde dans Monsters, Inc., est très bien illustrée. On y comprend, entre autres, les motivations maléfiques du personnage Randall Boggs, qui a la possibilité de devenir transparent et qui devient plus important dans la suite des péripéties de Mike et Sullivan. On y retrouve en quelques secondes le personnage de Celia Mae, la réceptionniste hideuse du premier film. Même le générique rajoute des éléments pour que le pont entre les deux longs métrages existants soit parfait. À noter que la finale est spécialement originale et puissante, ce qui donne encore plus de valeur à la franchise.

La version anglaise compte les excellentes voix de Billy Crystal (Analyze this, Analyze that, When Harry Met Sally) pour Mike, de John Goodman (Argo, The Big Lebowski, Fallen) pour Sullivan et celle de Helen Mirren (The Queen, Hitchcock, RED 1 et 2) pour Madame Hardscrabble. Dans la version québécoise, on retrouve avec surprise Catherine Deneuve (Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté, Potiche, 8 femmes) donnant sa voix à Madame Hardscrabble, tandis que le champion UFC, Georges St-Pierre, fait parler le monstre appelé «Art».

 

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