«Quand on habitait au Rockhill, c’était quelque chose», me plonge directement dans l’atmosphère de l’une des bâtisses les plus historiques de Montréal. Créée dans les années 1967 et 1968 lors de l’exposition universelle, cette icône de l’immobilier située à flanc de montagne et qui a accueilli en son temps une très belle clientèle en impose par ses six immeubles de 1004 unités au total. Et même si la bâtisse de 40 ans a quelque peu vieilli, il n’en reste pas moins que «le site et la base sont extraordinaires».

La rénovation très attendue débutera dans un mois pour une livraison en été 2015 en collaboration avec Sid Lee Architecture dont la renommée n’est plus à faire. L’objectif principal est de «redonner un second souffle et pas juste refaire pour refaire», selon Ivanhoé Cambridge, propriétaire des bâtiments.

«C’est stimulant de voir un propriétaire qui investit dans un projet comme celui-ci. Souvent, au niveau de l’immobilier, on dit que nos immeubles à Montréal ont besoin d’attention, d’investissement. On a derrière nous un propriétaire qui a envie de conserver l’actif. C’est beau de voir l’enthousiasme des gens!», nous confie Mylène Forest, directrice générale du projet.

Le Rockhill, fleuron de Montréal, est le premier projet résidentiel au Québec dans lequel Ivanhoé Cambridge a investi 20 millions de dollars pour sa remise en état et sa revitalisation. «On va essayer de rejoindre le plus de monde possible», affirme Mylène Forest.

Situé à deux pas de la montagne, du centre-ville, de l’Université de Montréal, des collèges très réputés tels que Notre-Dame, Villa Sainte-Marcelline, Marie-de-France, et des hôpitaux; tout a été construit autour afin de créer une belle dynamique.

«La montagne, c’est un peu notre Central Park à Montréal», affirme la directrice. D’ailleurs, la situation géographique peut convenir autant aux citadins qu’aux amoureux de la nature et des grands espaces. De très beaux points de vue sur l’Oratoire Saint-Joseph et sur la ville ajoutent un cachet particulier.

Résidence locative importante

La particularité du Rockhill est d’être une résidence locative multirésidentielle. Proposant des studios de 500 pieds carrés aux grands deux chambres à coucher entre 1000 et 1200 pieds carrés, en passant par des duplex sur deux étages avec penthouses au prix moyen de 1200 $ et allant jusqu’à 2500 $ pour un grand trois chambres à coucher duplex avec quatre balcons. Les prix incluent l’eau chaude et le chauffage, l’électricité reste aux frais des résidents. «Si on compare nos prix avec ceux du centre-ville, on est plus bas», nous confirme Mylène Forest.

Ici, les services ne manquent pas, des aires de détente avec foyer au gaz vont être ajoutées, des zones Wi-Fi, un bureau de sécurité, une buanderie, 700 stationnements souterrains et plus encore.

Une petite ville en soi

Un joyeux melting pot s’est créé au fil du temps. Une belle clientèle d’étudiants du second cycle côtoie une clientèle de professionnels travaillant au centre-ville ou au Vieux-Port ainsi qu’une clientèle plus stable basée ici depuis plus de vingt ans et aspirant à la douceur de vivre et à la tranquillité. Pour Mylène Forest «il est intéressant de voir cet amalgame». D’ailleurs, cette dernière a même choisi d’y vivre : «Je suis aux premières loges, je vois ce qui se passe, je vis la même réalité qu’eux.»

Un centre sportif et une piscine de grande dimension proposant des cours d’aquaforme viendront s’ajouter aux animations déjà présentes. Vous pouvez d’ores et déjà vous joindre aux résidents pour une partie de bridge ou simplement participer à un atelier dans la salle commune.

«Les résidents peuvent profiter de tous les aspects de simplicité; dès qu’il y a un problème dans l’appartement, on est là, on a une belle équipe, plus de 30 employés d’entretien, une surveillance 24 heures», explique Mme Forest. La galerie marchande souterraine va être réaménagée et offrira toujours des services de base tels que dépanneur, nettoyeur et coiffeur. En outre, une pharmacie, une épicerie, une fromagerie, une librairie et des restaurants constituent les principaux commerces du quartier.

Dans un souci toujours constant de communication, le projet a été présenté aux résidents ce lundi lors d’un cocktail sous chapiteau monté dans la cour, autour de séances d’informations avec des maquettes à disposition. «Les gens ont répondu “présent” au-delà de nos espérances et étaient enchantés de voir qu’on allait créer un milieu de vie et améliorer la qualité de vie.» Comme une fierté de redonner toute sa notoriété à la bâtisse. De plus, un babillard va être installé en début de semaine afin de pouvoir échanger et répondre au mieux aux questions des locataires.