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Le port du bijou à travers les âges

Écrit par Edwige Ansah, Epoch Times
20.07.2013
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Un vent venant de Suède souffle sur l’art de porter le bijou. En effet MAW Jewels, avec sa collection EGO by MAW, nous apporte encore des nouveautés, alors que les frontières du possible avaient déjà été franchies. Cette collection qui offre la possibilité de moduler le bijou que l’on porte à l’aide d’une conception révolutionnaire et d’un design classique, tout en étant très contemporain, nous offre l’opportunité de nous pencher sur le rapport que nous entretenons avec les bijoux.

Le bijou à travers le temps

D’ordinaire, le bijou est défini comme un objet de parure reconnu comme précieux. L’importance qui lui était accordée dans les siècles passés se traduisait par la place qu’il pouvait avoir dans l’accompagnement de la personne jusqu’au terme de sa vie terrestre. Car ce sont les fouilles qui nous ont permis de reconnaître la valeur qu’on lui donnait. Mais le bijou était précieux, aussi parce qu’il était en général, fabriqué avec de l’or et souvent réalisé avec minutie, deux conditions non forcément cumulables.

Dans l’histoire des hommes, que ce soit les sociétés tribales, les civilisations de l’antiquité ou les sociétés précolombiennes, la richesse de la parure exprimait avant tout le rang, ou la fonction sociale. Ainsi, selon le choix des ornements ou des pierres précieuses, la parure désignait l’appartenance au groupe, à la tribu, au clan. Elle traduisait aussi le statut religieux, de manière à pouvoir rapidement identifier la personne porteuse.

Un autre élément relevait de la fonction que l’on pouvait accorder au matériau, ou à la pierre, qui composait le bijou. Il pouvait être utilisé à des fins de guérison. Mais il pouvait tout simplement être fonctionnel et porté pour maintenir les vêtements ou la chevelure.

Ainsi, à travers les siècles, le bijou a essentiellement occupé une fonction sociale déclinant des codes clairement identifiables, ou subtilement utilisés de manière à n’être connus et reconnus que par certains initiés.

Pour autant, c’est le début du XXe siècle qui va permettre, d’une certaine manière, de le libérer des codes sociaux. La diminution de l’or, essentiellement consacré au maintien de l’industrie de guerre, va amener les plus ingénieux à multiplier les matériaux de support pour offrir aux élégantes des bijoux dignes de ce nom. Nous avons tous en tête l’arrivée de Coco Chanel et de ses bijoux en «toc».

Le bijou du temps présent

Aujourd’hui, le bijou n’est plus exclusivement précieux par la matière ou la pierre qui le compose. Il devient précieux par la représentativité de sa fonction.

Ainsi une simple bague, sous forme de cercle fin en or, a une représentation sociale extrêmement forte: car elle traduit l’alliance qui lie deux personnes qui se jurent fidélité et soutien pour le reste de leur vie. Une alliance immuable que rien ne devrait pouvoir détruire ou remettre en question.

Par ailleurs, dans le monde de l’art, est-il accordé plus de place au créateur et à son art qu’au matériau qui compose le bijou.

Pour autant, la joaillerie tente de maintenir ce rapport de la parure au précieux, tout en développant l’art du design, en oscillant entre le classique et l’intemporel pour se situer au-delà de l’éphémère. Car la mode veut maintenant conquérir le monde de l’authenticité.

C’est un peu dans ce contexte que l’on voit apparaître dans le monde de la haute joaillerie, la créativité du design suédois. Mais surtout la pureté, presque le dépouillement des lignes qui conduisent à de petites merveilles de simplicité dans ce monde de la haute joaillerie.

C’est le cas de Marie-Anne Watchtmeister quand elle a fondé en 2009 sa société MAW Jewels. Cet orfèvre en joaillerie autodidacte, qui a grandi en France, a tout d’abord côtoyé le monde du management et du marketing avant de laisser vivre cette passion qui a été présente tout au long de sa vie: l’orfèvrerie. En donnant vie à son rêve, elle propose un nouveau concept du bijou qui allie différents aspects. Elle a commencé par permettre d’interchanger la pierre précieuse de la bague, ensuite elle a introduit des perles rotatives, un collier multisensoriel… il semble que plus rien ne puisse l’arrêter.

Mais c’est surtout la collection EGO qui représente sa marque de fabrique. A-t-elle voulu par cette collection permettre à chacun de pouvoir révéler sa différence? Ainsi elle offre «plus de 11.000 possibilités de création grâce aux modules qui se compilent et s’assemblent en un seul geste pour réinventer chaque jour un bijou au gré de nos envies».

Il ne nous reste plus qu’à attendre sa venue en automne pour prendre pleinement connaissance de cet art très particulier, tant pas son ingéniosité que pour la pureté de sa ligne.

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