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Entretien avec Marie-Anne Wachtmeister

Écrit par Epoch Times
20.07.2013
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  • Marie-Anne Watchtmeister, orfèvre en joaillerie autodidacte, a tout d’abord côtoyé le monde du management et du marketing avant de laisser vivre sa passion. (Mawjewellery)

Quels sont les facteurs qui vous ont amené à devenir créatrice de bijoux?

Déjà depuis mes années scolaires, je voulais poursuivre une carrière artistique. À l’époque je me consacrais aux danses jazz et classique, ainsi qu’à la peinture à l’huile. Les circonstances ont fait que je me suis orientée vers des études de commerce en Suède, ce qui m’a lancée sur une piste très carrée et absolument non artistique. L’art est resté un de mes passe-temps préféré. Ce n’est qu’après 16 ans de carrière dans de grosses sociétés multinationales et 10 ans de projets d’entreprenariat que la possibilité s’est présentée. J’avais suivi des cours d’argenterie pendant des années et un de mes projets était de créer une bague qui permet à l’utilisateur d’en changer la pierre. Après deux ans j’ai réussi à breveter l’idée. Un brevet demande un investissement considérable et je sentais qu’il ne fallait pas simplement considérer le brevet comme un trophée de chasse mais qu’il fallait construire une société autour de ce concept. C’est ainsi qu’est née ma marque: MAW Jewels, la collection EGO by MAW et que mon rêve d’avoir une occupation créative et artistique est devenue réalité.

Votre conception du bijou veut que chaque femme puisse se retrouver avec un objet qui lui est le plus personnel possible. Avez-vous en tête une image de la femme d’aujourd’hui que vous souhaiteriez promouvoir?

Je pense que la collection EGO by MAW attire beaucoup de types différents de femmes, par sa capacité à s’adapter aux goûts personnels. Aujourd’hui, il y a une catégorie de femmes qui grandit et existe partout dans le monde. Ce sont des femmes ambitieuses, qui travaillent, ont une famille et gèrent une grande partie de la logistique familiale. Elles sont sûres d’elles, de leurs goûts, elles cherchent les astuces pouvant leur faciliter la vie et partagent leurs découvertes avec leurs amies. C’est un groupe qui ne recule pas devant l’idée d’acheter ses propres bijoux car elles sentent qu’elles le valent bien. Ces femmes forment le noyau et la base de notre clientèle.

Vous êtes très attendue par la clientèle française. Pensez-vous que les Françaises ont une relation particulière à leurs bijoux?

J’ai grandi en France mais je vis aujourd’hui en Suède. J’ai clairement pu voir le contraste entre les Françaises et les Suédoises: les Françaises portent, dans leur quotidien, plus de bijoux discrets mais habillés que les Suédoises. J’ai l’impression que les bijoux sont des accessoires de grande importance chez les Françaises. Que la signification des différents types de bijoux est plus claire, plus nette par rapport aux styles différents des femmes. En France, je vois plus de femmes qui osent porter un bijou qui ressort et n’est pas classique – comparé à la Suède. Bien évidemment, on ne peut pas généraliser mais c’est tout de même l’impression que j’en ai.

Planifiez-vous déjà votre prochaine étape et souhaitez-vous en dire deux mots?

La prochaine étape visera à débuter les ventes des collections MAW Jewels en France cet automne et à assurer la présence de ces dernières en Allemagne, en Angleterre et dans le reste de l’Europe. Nous allons également lancer une nouvelle collection détentrice d’un autre secret: celui qui permettra d’alterner les pierres. Les pièces seront en argent et avec des cabochons – donc une autre gamme de prix et un tout nouveau design.

Propos recueillis par Edwige Ansah

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