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Jobs

Ni glorification ni avilissement de l’homme derrière Apple

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
20.08.2013
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  • Le duo Steve Wozniak (Josh Gad, à gauche) et Steve Jobs (Ashton Kutcher, à droite) est sur le point de présenter le Apple-1 au grand public, une percée dans le monde de la technologie. (Remstar)

Indépendant, sans budget imposant et tourné en moins d’un mois, Jobs , le nouveau film de Joshua Michael Stern (Swing Vote, The Contractor) sur la vie du créateur d’Apple, sait déjà qu’il aura un compétiteur direct. Le duo Sony Pictures et Aaron Sorkin, scénariste de Moneyball, The Newsroom, The West Wing et récompensé aux Oscars pour The Social Network, travaille en ce moment sur l’adaptation de la biographie de Steve Jobs. Cause perdue pour le film qui a pris l’affiche chez nous ce 16 août? Loin de là!

Le film retrace les origines du célèbre et visionnaire Steve Jobs et de la compagnie Apple des années 1970 jusqu’au début 1990 avec une nuance tout en son honneur.

Les drames biographiques ont ce potentiel d’exacerber la sensibilité du public, du fait que la vision ne correspond pas toujours aux souvenirs de chacun. Dans le cas de Jobs, le scénariste Matt Whiteley (à sa première écriture scénaristique) a visé très large en touchant plusieurs parties de la vie de Steve Jobs, grâce à un travail de recherche digne d’un maître. Le réalisateur Joshua Michael Stern a aussi été original et audacieux en proposant différents traitements cinématographiques dans la même œuvre. Certains passages de sa vie sont amenés tels un vidéoclip, tantôt le genre politique émerge, tout comme le road-movie et le drame conventionnel. On commence par la sortie du iPod touch en 2001 et l’action continue à partir de la vie de Steve Jobs depuis qu’il a décroché du collège au début 1970. On assiste même à un passage où Jobs est sous les effets hallucinogènes d’une drogue et où il part en Inde en quête de l’Illumination.

Ni noir ni blanc, on a droit à un gris exquis, qui procure, entre autres, une occasion en or pour Ashton Kutcher de jouer une grande variété de tons et d’émotions (en plus de changer de look dans la plupart des scènes). On y retrouve autant le Steve Jobs antisocial, que celui à l’ego gonflé par l’ambition, que l’être charismatique et révolutionnaire ne faisant qu’un seul corps avec son équipe de créateurs.

Ashton Kutcher (The Butterfly Effect, Dude, Where's My Car?) joue Steve Jobs de façon remarquable, ce qui ne pourra faire autrement qu’en surprendre plus d’un. Connu et étiqueté pour une liste de rôles plutôt légers et frivoles, on sent Kutcher plus investi que jamais en donnant une interprétation de calibre. Aidé par une grande ressemblance physionomique à Jobs et ayant intégré les mimiques du fondateur d’Apple : il parle son langage corporel tout en dégageant toute la complexité de l’homme iconique.

  • Mike Markkula (Dermot Mulroney) a été l’ange investisseur d’Apple Computer au début de son existence et a occupé plusieurs postes importants au sein de l’entreprise dont chef de direction. (Remstar)

Dermot Mulroney (My Best Friend's Wedding, The Grey), James Woods (The Virgin Suicides, Casino) J.K. Simmons (Spider-Man , Spider-Man 2, Juno), Josh Gad (Love & Other Drugs, 21 ), Lukas Haas (Touch, Inception), Matthew Modine (The Dark Knight Rises, Full Metal Jacket), John Getz (Curly Sue, The Fly), Ahna O'Reilly (The Help, Forgetting Sarah Marshall) et une foule d’autres acteurs plus ou moins connus, jouant de petits rôles, composent une très bonne distribution.

 

 

 

   

 

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