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Apaiser son esprit pour trouver le bonheur

Écrit par Wylie Goodman
24.08.2013
| A-/A+
  • (Polka Dot Images/photos.com)

Les psychologues occidentaux confirment ce que les bouddhistes orientaux savent depuis des siècles: l’excès de pensées est l’un des plus grands ennemis du bonheur.

Pourquoi pensons-nous trop?

Avoir un esprit actif n’est pas propre à notre époque actuelle, mais le monde est devenu plus complexe et la quantité d’informations que nous recevons chaque jour a augmenté de façon exponentielle. Nos esprits sont alors entraînés dans une spirale de pensées à laquelle il est difficile d’échapper.

La méditation peut guider l’esprit hors de cette spirale, au moins brièvement, dans un premier temps en limitant le nombre de stimuli externes auxquels nous sommes exposés.

Il est normal que notre cerveau génère des pensées internes même lorsque les apports extérieurs sont réduits. Mais avec le temps et la pratique, le cerveau se calme, ce qui nous donne une chance de vivre des moments de sérénité que nous n’aurions probablement pas en menant une vie normale et active.

Cette méditation peut être difficile (j’insiste sur ce point tout le temps), parce que c’est l’antithèse de la façon dont le monde fonctionne. C’est, en un sens, un autre monde intemporel.

Ainsi, nous devons accepter cela afin d’aider l’esprit à penser moins, nous devons «quitter le monde» dans un sens symbolique ou littéral pour entrer en méditation.

Dans cette optique, je vous suggère ce petit exercice auquel vous pourrez vous exercer durant vos vacances:

1. Choisissez un endroit très différent de votre vie quotidienne et qui sera relativement dépourvu d’activité pour que vos sens primaires (auditifs, visuels, olfactifs) soient autorisés à se reposer. Quelques suggestions incluent une maison de culte, la plage ou une salle de repos dans un musée ou une bibliothèque.

2. Une fois sur place, fermez les yeux et suivez votre respiration à l’aide de la respiration diaphragmatique profonde de style méditation. Durant les dix premières minutes, regardez où vos pensées vagabondent, acceptez qu’au départ, elles puissent prendre le chemin de l’épuisement pour compenser le manque d’informations externes.

3. Durant les dix minutes suivantes, si encore plus de pensées surgissent, dites-leur doucement que vous appréciez leur présence, mais demandez-leur d’être tranquilles pour quelques instants.

4. Après vingt minutes, décidez si vous souhaitez rester dans cette méditation ou si vous êtes prêt à partir. Chaque fois que vous quittez cet état, prenez le temps d’apprécier en tout premier lieu la manière dont vous vous sentez.

5. Enfin, chuchotez ou parlez-vous à voix haute en vous promettant de retourner dans un mois dans un endroit tranquille pour vous asseoir et respirer à nouveau. Une recherche récente suggère que vous êtes plus susceptible de mener à bien un but si vous le dites à voix haute ou que vous vous le chuchotez plutôt que de simplement le dire en silence dans votre tête. Si vous pouvez le faire plus souvent, c’est très bien. Essayez au moins de vous accorder la permission de faire une rétrospection une fois par mois.

Cet article est inspiré d’une question/réponse de la psychologue Sonja Lyubomirsky publié sur un site internet. Elle est l’auteure de l’ouvrage Comment être heureux… et le rester publié en français en 2008.

Pour en savoir plus:

Le docteur Wylie Goodman est psychologue. Elle travaille avec les anglophones dans le monde entier via Skype et reçoit à son cabinet à New York. Sa pratique, Est-West Psychotherapy & Coaching, se spécialise dans l’intégration des approches axées sur le bouddhisme et le bien-être mental avec des méthodes occidentales fondées sur les théories cognitivo-comportementales et existentielles. www.east-westpsychotherapy.com

Version en anglais: Happiness Research: Quieting the Mind

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