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Des milliers d’enfants travaillent à recycler des déchets électroniques à Delhi

Écrit par Venus Upadhayaya, Epoch Times
12.09.2013
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  • Un travailleur indien passe au crible un sac rempli de souris d’ordinateur défectueuses avant de les démonter, lors de la Journée mondiale pour l’environnement, le 5 juin 2013. D’après une étude, Delhi, la capitale de l’Inde, est susceptible de produire 50.000 tonnes de déchets électroniques en 2015. (Manjunath Kiran/AFP/Getty Images)

Alors que dans de nombreux pays développés, les enfants jouent avec des gadgets électroniques, en Inde, les enfants issus de familles pauvres travaillent à démonter ces mêmes objets pour gagner un maigre revenu. Ils sont ainsi exposés à des radiations nocives.

À Delhi – les Indiens préfèrent l’appeler New Delhi, Delhi, du nom de la ville avant la colonisation britannique au début du XXe siècle – de 35.000 à 45.000 travailleurs mineurs âgés de 10 à 14 ans travailleraient dans la collecte, le tri et la distribution des déchets électroniques (DEEE) sans protection adéquate, selon une étude récente menée par la Chambre commune de commerce et d’industrie indienne (ASSOCHAM).

Dans son rapport, l’ASSOCHAM a fortement conseillé la nécessité de mettre en place une législation efficace pour empêcher le travail des mineurs lié au DEEE. «Les e-déchets domestiques, comme l’ordinateur, la TV, les portables et les réfrigérateurs contiennent plus d’un millier de matières toxiques qui contaminent le sol et les eaux souterraines», a déclaré le Dr B.K. Rao, président du comité pour la santé, lors de la diffusion de l’étude Les déchets électroniques en Inde en 2015.

«Une exposition peut causer des maux de tête, de l’irritabilité, des nausées, des vomissements ou des douleurs oculaires. Les employés au recyclage peuvent souffrir de troubles neurologiques du foie et des reins», a-t-il précisé.

L’étude mentionne que les travailleurs ne sont pas protégés de manière adéquate, les déchets des moniteurs des ordinateurs, des CD, des cartes mères, des câbles, des cartouches de toner, et les tubes fluorescents, etc. sont brûlés à l’air libre, libérant des toxines de plomb et de mercure dans l’air.

Le communiqué indique également que la région de la capitale nationale (RCN) de l’Inde à Delhi est en passe de devenir la capitale des déchets électroniques du pays. «Delhi-RCN est susceptible de générer 50.000 tonnes d’e-déchets d’ici à 2015», précise le communiqué.

Selon M. Rawat, secrétaire général d’ASSOCHAM, l’étude montre qu’actuellement Delhi génère environ 30.000 tonnes de déchets électroniques par an et la capitale nationale emploie plus de 150 000 travailleurs dans les différentes unités de recyclage agréées ou informelles de la ville.

«8.500 téléphones portables, 5.500 postes de télévision et 3.000 ordinateurs personnels sont démontés dans la ville chaque jour pour la réutilisation de leurs composants et des matériaux», a déclaré M. Rawat dans le communiqué.

De grands centres de déchets électroniques existent dans les villes de Delhi-RCN, Meerut, Ferozabad, Chennai, Bangalore et Mumbai, avec 85.000 employés au recyclage à Delhi-RCN seulement, peut-on lire dans l’étude.

«Alors que la liste s’allonge avec la quantité, en même temps ces produits deviennent plus abordables, et de plus en plus de gens les utilisent. L’augmentation de leur utilisation conduit également un plus grand nombre d’entre eux à finir à la déchetterie, augmentant ainsi le taux d’obsolescence et de remplacement», a conclu M. Rawat.

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