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Paris, capitale du design

Écrit par Edwige Ansah, Epoch Times
12.09.2013
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  • u00abComme il est bon d’être à Paris en ce début de mois septembre». (Wikipédia)

Une fois par an, Paris se dédie au design. C’est tout un monde qui s’ouvre aux plus curieux, aux professionnels du design, mais aussi à tous ceux qui souhaitent, le temps d’un instant, découvrir des nouveautés. Cette année, les journées européennes du patrimoine, les salons des professionnels et des expositions permettent de proposer un éventail de choix qui peut vous faire dire: «Comme il est bon d’être à Paris en ce début de mois de septembre».

La troisième édition du Paris Design Week a fait le pari de prouver que le design touche à tous les domaines. Ainsi 236 participants sur 150 lieux différents permettent de proposer sept parcours très particuliers. Alors des couples insolites ou complémentaires se forment et se mettent en place, tel un jeu de dominos. L’art et le design, le couple solennel par excellence avec les pièces uniques et l’histoire, la nourriture et le design, un couple surprenant pour sa créativité, le design et l’architecture, un couple où la complémentarité n’est plus à démontrer, le design en France où l’un glorifie l’autre, le design digital androgyne et cérébral, le design iconique qui se veut couple star, design et mobilité, le couple «intello» par définition, sans cesse en questionnement.

Cette ronde est là pour vous inviter à trouver le ou les parcours qui répondront à votre attente ou à votre style de vie. Mais aussi pour vous prouver, si besoin est, que la créativité et le monde du design se portent bien, et que les projets prônant interdisciplinarité et innovation aboutissent.

  • VENICE. Création de Jean-Marc Gady, réalisation Craman-Lagarde, pour Fort-Royal. Inspiré des longboards hawaïens et de leur mélange d’essences de bois exotiques, le banc Venice est un exceptionnel travail d’ébénisterie. Les formes complexes en marqueterie répondent au savoir-faire des meilleurs shapers de surf. (APR)

Mais le monde du design est aussi là pour mettre en valeur un certain savoir-faire français. Il lui permet le plus souvent de s’ouvrir sur de nouveaux horizons tout en s’enrichissant de ce savoir-faire ancestral. C’est un peu ce qui se passe pour les rencontres de la Maison Haviland avec l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs pour la porcelaine et de Fort Royal avec les jeunes designers pour le meilleur de l’artisanat d’art.

L’innovation et le savoir-faire

La Maison Haviland et l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs proposent, dans ce cadre, un projet innovant. Cette association construite autour de la tradition et de la modernité, mais aussi du savoir-faire et de l’innovation, est à l’initiative du directeur artistique de la Maison Haviland, Mauricio Clavero- Kozlowski. Tout en respectant la philosophie de la Manufacture française et son expérience, ce projet met en avant la transmission des savoirs.

La Maison Haviland est inscrite dans le paysage français et n’a plus à prouver la valeur de son savoir-faire, transmis de génération en génération, depuis 1842. Elle s’est donnée comme mission d’allier la tradition et la modernité pour apporter le meilleur à la porcelaine de Limoges et aux arts de la table.

  • Exposition du travail des étudiants de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs sur le stand Haviland à la Cité de la Mode et du Design. (APR)

L’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, créée en 1766 et relevant du ministère de la Culture et de la Communication, est un lieu qui a su s’enrichir du meilleur au cours des siècles : un lieu où l’innovation, construite grâce au partenariat et à la pluridisciplinarité, est le maître mot.

L’école comprend ainsi 720 étudiants, français et étrangers, et dix secteurs de formation. Reconnue au grade de Master, elle dispose d’un laboratoire de recherche (EnsadLab) offrant une dizaine de programmes de recherches et le niveau doctorat. Membre du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) «Paris Sciences et Lettres – Quartier Latin» (PSL), l’école est également membre de la Conférence des Grandes Écoles.

La rencontre de ces deux cultures a permis la création d’une plateforme, une pépinière d’idées: elle ne pouvait que donner naissance à une production aux lignes épurées et légères, digne de l’intemporalité et ouvrant ainsi de nouveaux horizons à la porcelaine.

  • Exposition du travail des étudiants de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs sur le stand Haviland à la Cité de la Mode et du Design. (APR)

Seize étudiants de la section «Design objet» proposent dans la Workshop Haviland des objets réalisés par la manufacture. Ils ont été accompagnés par le designer Guillaume Bardet et on pu ainsi découvrir le savoir ancestral de la Maison Haviland.

L’excellence des artisans d’art et le design contemporain

Au Grand Palais, à l’occasion du salon des Révélations, il vous sera possible d’admirer la sobriété associée aux bois précieux, à travers le travail de Jean-Marc Gaudy.

Fort Royal a pour mission de mettre le savoir-faire des artisans d’art reconnus au service de l’exigence, de la rigueur et de l’authenticité pour «mettre  en œuvre les matériaux les plus nobles au travers des procédés durables». Son projet est de préserver et de faire vivre les «fleurons de l’artisanat d’art» en France, tout en s’ouvrant à la modernité, mais aussi de faire rayonner dans le monde entier ces trésors de l’artisanat d’art français.

  • Exposition du travail des étudiants de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs sur le stand Haviland à la Cité de la Mode et du Design. (APR)

Leur objectif est «de maintenir cette excellence en France, tout en s’élançant à la conquête d’horizons internationaux nouveaux».

Ainsi, bien que fortement ancré dans la préservation du patrimoine, Fort Royal se fait le devoir de mettre cette haute facture, ces savoir-faire exceptionnels au service de la création contemporaine: l’idée maîtresse étant de toujours fabriquer des pièces d’exception.

Travailler avec les meilleurs

C’est ainsi que Fort Royal aime à travailler, avec les meilleurs créateurs, leur permettant ainsi de dépasser leur domaine habituel, mais toujours pour le meilleur de la création dans l’artisanat d’art.

La collaboration avec Jean-Marc Gady s’est construite avec cet esprit.

Jean-Marc Gady est un jeune designer parisien que l’on pourrait décrire comme étant un créateur ayant développé une nature poétique et sensible  qui lui permet de dépasser le design conceptuel pour arriver au design «qui se nourrit de sens». Son carnet d’adresse est déjà bien chargé, car il peut se permettre d’afficher des références telles que Louis Vuitton, Baccarat, Guerlain, Moët et Chandon, Dior, Chanel, Christofle…

  • TIMBER. Création de Jean-Marc Gady, réalisation Craman-Lagarde, pour Fort-Royal. Évocation de la beauté naturelle de la matière et de sa lente et soigneuse transformation, les meubles de la collection Timber sont perçus à la fois comme bruts et précieux. (APR)

Dans le cadre de sa collaboration avec Fort Royal, la matière privilégiée est le bois: palissandre, noyer, poirier moabi, tilleul, aniégré, avodié et hêtre, qu’il décline sous forme de marqueteries. Alliée à des courbes et à une certaine dimension aérienne dans la coupe, c’est la collection Timber qui se décline en trois pièces: un buffet, une table basse et un bout de canapé.

Il s’est inspiré de la planche de surf hawaïenne et des bois précieux pour proposer un banc aux allures aériennes que l’on verrait bien chevauchant une vague. C’est le banc Venice, élaboré à partir de sycomore, de noyer d’Amérique, d’ébène de Macassar, de marronnier et de palissandre santos.

Il ne vous reste donc plus qu’à arpenter les rues de Paris, visiter des expositions gratuites et au gré de vos ballades, vous promener dans des lieux qui pourraient vous mener du musée du Louvre à la Cité de la mode et du design en passant par le Marché Paul Bert & Serpette ou encore la mairie du IIIe arrondissement.

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