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Au Brésil, les amoureux jaloux s’espionnent

Écrit par Tara MacIsaac, Epoch Times
13.09.2013
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  • Les applications pour smartphones permettant aux amoureux jaloux de s’espionner les uns les autres, ont trouvé de nombreux utilisateurs, mais aussi soulevé des critiques relatives à la violation de la vie privée. (Victor J. Bleu/Bloomberg via Getty Images)

Des dizaines de milliers de Brésiliens ont téléchargé l’application de Google «Boyfriend Tracker» avant qu’elle ne soit retirée du marché suite à des plaintes déposées, mi-août, pour atteinte à la vie privée.

«Les Brésiliens sont des gens jaloux, que puis-je ajouter?», a déclaré Marcia Almeida, âgée de 47 ans et vivant à Rio. Son mariage a pris fin il y a sept ans en raison de l’infidélité de son mari, dit-elle.

L’application, téléchargée sur le téléphone à l’insu des partenaires espionnés, permet aux personnes pistées d’être localisées par leur partenaire, de visualiser leurs textos, et même de forcer en toute discrétion les téléphones ciblés afin d’écouter tout ce qui se passe alentour.

Ces applications sont toujours commercialisées aux États-Unis et dans d’autres pays. Aux États-Unis, 55% des gens ont espionné leurs proches, selon un sondage publié par le site de rencontres Seekingarrangement.com en juillet.

Brandon Wade, fondateur et PDG de Seekingarrangement.com, a déclaré dans un communiqué de presse: «Notre étude montre qu’aujourd’hui la surveillance ne nécessite pas d’espions bien rémunérés ou de gros budgets en technologie. Aujourd’hui plus que jamais, l’acte d’espionnage peut être effectué par toute personne, notamment par quelqu’un de proche.»

La forme la plus commune d’espionnage était l’accès non autorisé aux courriers électroniques. La chroniqueuse en conseil relationnel pour le magazine en ligne Twodaymag, Natalie Bencivenga, parlait de l’espionnage lors d’un de ces entretiens en 2010. L’une de ses amies avait suivi son mari à l’aide d’une application pour iPhone qu’elle avait installée sur un téléphone offert en cadeau. Semblable au «Tracker Boyfriend» commercialisé brièvement au Brésil, cette application lui a permis de lire les messages de son mari, de suivre ses déplacements, de voir les photos prises avec le téléphone, et plus encore.

Natalie Bencivenga écrit: «Le temps passé à suivre en ligne chacun de ses gestes, à s’informer de ce qu’il dit et à qui, et d’examiner les photos prises avec le téléphone doit être épuisant. Elle a dû rester éveillée tard, se faire du souci en imaginant l’endroit où il peut se trouver, ce qu’il peut faire, etc. Toute cette énergie gaspillée est mal utilisée car elle est destinée à le surprendre dans un acte qui n’est pas encore commis. C’est comme si elle avançait une raison pour l’espionner afin de justifier son anxiété».

Son amie lui avait alors répondu que cela aidait à préserver son mariage, parce qu’elle se sentait rassurée de la fidélité de son mari, ceci bien qu’elle n’ait pas eu de raisons spécifiques d’en douter.

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