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Trois objectifs primordiaux pour les Chinois les plus aisés

Les méthodes inhabituelles pour les atteindre

Écrit par Michelle Yu, Epoch Times
30.09.2013
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  • Cette image prise le 23 septembre 2012 montre des représentants de Thaïlande (à gauche) et de Chine, qui se battent pour la balle, lors du Tournoi Salute Gold Cup 2012 du China Open polo à Pékin. Les Chinois les plus riches souhaitent que leurs enfants apprennent à jouer au polo pour se préparer à quitter la Chine et à vivre en Occident. (Wang Zhao/AFP/Getty Images)

Il y a seulement 4 ans, les personnes les plus riches en Chine disaient que leur priorité dans la vie était de créer de la richesse. Maintenant, ils semblent mettre l’accent sur les dépenses et la manière de préserver leurs biens. Selon un sondage coparrainé par China Merchants Bank et Bain & Company, leurs nouvelles priorités dans la gestion de leur argent portent sur l’amélioration de la qualité de vie, l’éducation et la préservation du patrimoine.

Les objectifs des Chinois aisés paraissent très semblables à ceux d’autres riches du monde entier, bien que les moyens qu’ils utilisent pour atteindre ces objectifs soient un peu inhabituels. Les trois tendances dans l’élite financière chinoise peuvent donner une idée de ce que signifient, pour elle, la qualité de vie, l’éducation et la préservation des biens.

La qualité de vie: boire du lait humain

Les Occidentaux ont longtemps été surpris par la diversité des ingrédients qui font partie de la nourriture et de la médecine chinoise. Cependant, même de nombreux Chinois ont été choqués par la dernière tendance nutritionnelle suivie par les riches du pays: consommer du lait maternel humain.

Les médias chinois ont rapporté que les riches citoyens de Shenzhen, l’une des villes les plus riches du pays, embauchent des femmes qui allaitent, pour leur fournir du lait frais. Selon ces reportages, dans certains cas l’employeur tète directement le sein.

Le coût mensuel pour une nourrice est d’environ 1.900 € (environ 16.000 yuans), ce qui dépasse d’au moins quatre fois le revenu mensuel moyen en Chine. Selon les médias chinois, «les nourrices en bonne santé et attrayantes coûtent plus cher».

L’éducation: la survie à l’étranger

«Les riches Chinois ne sont pas satisfaits de leur réputation à l’étranger», a affirmé Wang Lianyi, professeur d’études comparatives sur la culture chinoise. «On répète constamment que les Chinois manquent de bonnes manières de base lorsqu’ils voyagent à l’étranger.»

Les parents riches sont donc en train de préparer leurs enfants à exceller non seulement en Chine, mais aussi à l’étranger. Ils dépensent des centaines d’euros de l’heure, pour inscrire leurs enfants dans des classes enseignant le golf, le ballet, l’équitation, le ski ou le polo - des aptitudes qu’ils jugent nécessaire pour pouvoir être considérés comme appartenant à la classe supérieure, selon les standards occidentaux.

Les classes enseignant l’étiquette traditionnelle sont aussi très populaires, les étudiants y apprennent à marcher, manger, danser et à se socialiser comme de vrais gentlemen et ladies de l’Occident. Beaucoup choisissent d’envoyer leurs enfants vivre à l’étranger dès leur jeune âge (New York et Londres sont les destinations les plus populaires), afin qu’ils puissent apprendre à parler anglais sans accent chinois.

Selon les experts, l’accroissement en Chine de la polarisation sociale et de la concurrence pour des ressources limitées, accompagné par la politique de l’enfant unique, fait que les nouveaux riches sont intransigeants pour leur investissement dans l’avenir de leurs enfants – à l’étranger.

La préservation du patrimoine: investir à l’étranger

Les fortunes personnelles fuient désormais la Chine à un rythme sans précédent et allant en s’accélérant. Selon un sondage, 51% des Chinois possédant des biens d’une valeur égale ou dépassant 100 millions de yuans (environ 12 millions d’euros), admettent investir à l’étranger, tandis que 60% d’entre eux avouent envisager accroître leurs investissements à l’étranger.

L’immigration par la voie de l’investissement est également devenue populaire. L’année dernière, les investisseurs chinois représentaient 80% des immigrants aux États-Unis de catégorie EB-5: prévoyant au moins 500.000 dollars (369.768 euros) d’investissement ou la création d’au moins dix emplois.

L’investissement dans l’immobilier est également très en vogue. En 2012, les investisseurs chinois ont dépensé 9 milliards de dollars (6.66 milliards d’euros) sur le marché immobilier américain, principalement pour le logement de luxe.

Les experts affirment que les acheteurs sont principalement les enfants de fonctionnaires et d’hommes d’affaires fortunés chinois qui transfèrent leur richesse à l’étranger, afin de préserver sa valeur et d’échapper au soi-disant revenu «gris». Le revenu «gris» non-déclaré et non-imposé est considéré légalement comme un bien douteux.

Beaucoup de fonctionnaires ont envoyé leurs familles entières à l’étranger, avec de grosses sommes d’argent, pour se préparer à une éventuelle évasion de Chine. Les fonctionnaires et les hommes d’affaires sont poussés vers l’étranger par un sentiment croissant d’insécurité, à la fois financier et juridique, provenant principalement du régime politique autoritaire chinois et de son système juridique placé sous les ordres du Parti communiste.

Version en anglais: The Top Three Goals of China’s Wealthiest

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