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Décès d’Ariel Sharon, réactions à chaud

Écrit par Marlène-Aviva Grunpeter, Epoch Times
16.01.2014
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  • Le Premier ministre Ariel Sharon sourit lors d’une session de questions-réponses avec les rédacteurs en chef israéliens à l’Association des Journalistes de Tel Aviv, Israël, le 1 décembre 2005. Sharon, le général israélien très offensif et premier ministre admiré et haï pour ses exploits sur le champ de bataille et ses ambitions visant à remodeler le Moyen-Orient, est décédé le samedi 11 janvier 2014. (AP Photo/Kevin Frayer, File)

TEL AVIV – L’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon est décédé samedi, après plusieurs jours en situation critique et huit ans de coma.

Certains Israéliens se souviennent de lui comme d’un grand dirigeant, d’autres lui reprochent les guerres et les souffrances.

Dr. Avraham Mizrahi, pédiatre vivant à Modiin, Israël:

Ariel Sharon n’est plus, on se souviendra de lui comme du soldat qui a joué un rôle crucial dans la Guerre du Yom Kippour, l’homme d’État semblable à un bulldozer énergique et le politique ayant maitrisé l’intégration d’un million de juifs russes et qui a aussi décidé – contre l’avis de tous ses alliés politiques – de mettre fin à l’occupation de Gaza.

Mais dans le même temps, il était aussi le cerveau et le principal moteur derrière les colonisations – qui rendent l’occupation éternelle, et la tragique et traumatisante première guerre du Liban.

Yuval, vendeur dans un magasin de sport à Rikoshet, dans le nord d’Israël:

Arik Sharon est décédé il y a huit ans. Ce qui s’est passé hier n’avait pas de signification pour l’État d’Israël. Personne ne savait qu’il souffrait – si c’est le cas, je suis désolé pour lui.

Hana Hazan, mère d’un soldat de la première guerre du Liban:

Je n’ai jamais aimé le culte personnel entourant Sharon. Son comportement ne correspondait pas à l’esprit juif. Je ne lui pardonnerai jamais sa responsabilité dans la catastrophique guerre du Liban où tant de personnes ont perdu la vie.

Yoram Abecasiss, membre d’un kibboutz:

Concernant le changement de position de Sharon, je pense qu’il a réalisé qu’un État palestinien était de l’intérêt d’Israël quelques années après avoir été violement opposé à cette idée. Il avait un caractère agressif et aventureux.

Tiré de Facebook

Melisa Amar:

Arik, combien j’ai rêvé de vous voir vous réveiller et venir nous diriger à nouveau. Je suis désolée si cela n’est pas arrivé et maintenant, tout cela est terminé

Jenia Roshavsky:

J’ai toujours eu le rêve qu’un jour, vous vous réveilleriez et, après avoir vu le chaos qui s’est emparé du pays, vous y mettriez immédiatement de l’ordre – mais, malheureusement, cela ne s’est pas produit. M. Le Premier ministre, je vous salue!

Yossi Itzkovich:

Certains vont détester et d’autres vont aimer. Mais une chose ne peut être niée – il était un véritable dirigeant et a accompli beaucoup plus pour le pays que n’importe lequel parmi ceux qui le critiquent.

Ruth Nurel:

Ariel Sharon [était] un homme fier d’être juif. Pour moi, vous étiez un modèle de détermination, de décision, de gouvernance et d’amour d’Israël…ce qui, de nos jours, est important et essentiel pour nous, en tant que peuple et en tant que nation.

Il n’existe pas de mots pour décrire la douleur et la déception dans lesquelles vous laissez notre monde. Vous étiez le dirigeant de la nation entière et un héros…

Gilad Erdan: ministre israélien de la Communication:

J’ai travaillé comme conseiller d’Ariel Sharon à la fin des années 1995-1996. Ce fut des années difficiles pour le pays, après l’assassinat du Premier ministre d’alors, Yitzhak Rabin et des attentats suicides.

J’ai connu les qualités de Sharon en tant que dirigeant: calme, sang-froid, décision, et un sens de l’humour qui caractérisait tous ces moyens et actions. Je sentais l’admiration qui l’entourait partout où il se rendait.

Sa connaissance et son contrôle de tous les endroits d’Israël étaient stupéfiants. Il n’y avait pas de ville ou de village (y compris les villages arabes en Judée et en Samarie) qu’il ne connaissait pas. [Il était comme] une carte en marche.

Roni Bar On, ancien ministre des Finances du parti Kadima de Sharon a répondu à la question de Canal 2 d’Israël: «Si Sharon n’était pas tombé dans le coma pendant huit ans, où en serait Israël aujourd’hui?»

Peut-être que nous [Le parti Kadima] aurions remporté 45 sièges. Si cela s’était produit en 2006, nous n’aurions pas payé un prix politique [aussi] lourd. Nous avons payé pendant plusieurs années le manque de gouvernance, alors que plusieurs gouvernements n’auraient pu terminer leurs mandats. Arik nous a toujours mis en garde contre le désespoir après l’échec et l’euphorie après le succès.

Version en anglais: Israelis’ Reactions to Ariel Sharon’s Death

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