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La douceur économique persiste malgré des relations indo-américaines plutôt amères

Écrit par Arshdeep Sarao, Epoch Times
03.01.2014
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  • Le Premier ministre indien Manmohan Singh (à gauche) serre la main du président américain Barack Obama dans le bureau ovale de la Maison Blanche le 27 septembre 2013, à Washington, DC. Récemment, un corps industriel en Inde a souligné que les relations entre l’Inde et les États-Unis étaient trop fortement liées à leurs économies, ce qui laissait peu de place pour une méfiance entre les deux nations. (Brendan Smialowski/ AFP/Getty Images)

En raison de profonds intérêts commerciaux communs, il est difficile de croire que le parfum politique du conflit diplomatique indo-américain actuel laisse envisager une méfiance entre les deux plus grandes démocraties du monde, a-t-on annoncé dans un reportage.

Selon les Chambres associées du commerce et de l’Industrie de l’Inde (ASSOCHAM), les économies indiennes et américaines sont fortement interdépendantes au point qu’elles ne peuvent pas se permettre de se méfier pour des raisons d’intérêts économiques communs qui touchent la vie des gens ainsi que celle des entreprises.

«Nous sommes sûrs que, compte tenu de nos intérêts mutuels inséparables, le conflit diplomatique  ne créera pas de méfiance entre les peuples et les milieux des affaires des deux pays», a déclaré le président d’ASSOCHAM Rana Kapoor.

Le rapport d’ASSOCHAM a souligné que presque toutes les meilleures marques américaines comme Pepsi, Coca-Cola, McDonalds, General Motors, Boeing, Microsoft, sont bien ancrées dans l’économie indienne en croissance qui est encore vouée à croître d’après l’historique de la consommation de sa population jeune. Dans le même temps, plus de 95% des boissons gazeuses sur le marché indien sont issus de fabricants de boissons américains, qui pénètrent les coins les plus profonds de l’arrière-pays.

Pour l’Inde, la superpuissance mondiale est devenue la plus grande destination de l’industrie des technologies informatiques du pays qui pèse plus de 75 milliards d’euros, tandis que pour les États-Unis, l’Inde qui se développe rapidement, a été un marché grandissant d’intérêt stratégique depuis le début des années 90.

La chambre a également fait remarquer que l’Inde vend 60% de ses 55 milliards d’euros de logiciels et services informatiques aux États-Unis, alors que la moitié des 20 plus grandes sociétés de technologies informatiques en Inde sont d’origine américaine.

En termes d’exportations de marchandises, le rapport stipule que, dans l’exercice 2012-2013, les États-Unis étaient la deuxième destination de l’Inde avec des expéditions s’élevant à 26 milliards d’euros. De même, les biens importés des États-Unis se sont élevés à 18 milliards d’euros dans la même période. De plus, les États-Unis importent en vrac 11 milliards d’euros de produits pharmaceutiques indiens.

Pour rendre le commerce bilatéral  encore plus important, l’Inde fait aussi parti des plus grands et des plus importants marchés dans les secteurs de l’aviation civile et militaire. C’est aussi le cas dans plusieurs autres domaines de haute technologie.

Kapoor a déclaré que l’industrie indienne ne veut pas croire qu’il y ait une possibilité que les deux pays entrent dans des litiges commerciaux après l’échec récent dans leurs relations diplomatiques.

«Les litiges commerciaux, peu importe comment et quand ils se produisent, sont de nature purement commerciale. Il y a des mécanismes de redressement international bien établis disponibles pour résoudre toute question commerciale», a-t-il déclaré.

Il a ajouté qu’il y a une gouvernance très mature dans les deux pays qui saura sûrement gérer la crise actuelle et faire en sorte qu’aucun incident de ce type ne soit autorisé à prendre trop d’ampleur et à dévier l’attention de la relation productive à un sentiment de laisser-aller par les deux parties.

Version en anglais: Economic Sweetness Persists in Bitter Indo-US Ties

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