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Que penser d’Apple Pay, le nouveau concept d’Apple ?

Écrit par David Vives, Epoch Times
21.10.2014
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  • Le nouveau système d'Apple vient tout juste d'être lancé aux États-Unis. . (Justin Sullivan/Getty Images).

Une nouvelle percée dans le domaine technologique! Les ingénieurs d’Apple ont de nouveau réussi à remettre au goût du jour un concept existant, et sa diffusion semble bien partie. Apple Pay en passe de cartonner aux États-Unis, pourrait bien arriver en Europe d’ici peu.

L’idée : Vous choisissez vos achats dans un magasin, puis juste en passant votre iPhone face à un appareil approprié, vous repartez simplement avec vos produits. Plus besoin de portefeuille, de cartes ou d’espèces.

Ce dispositif est déjà installé dans 220.000 commerçants aux États-Unis. L’idée semble prendre, les acheteurs et banques y trouvent leurs comptes. Les dirigeants d’Apple rejettent la paternité du concept, arguant que cela a pu seulement être possible grâce à «l’antenne Near Field Communication» (NFC pour les intimes) présente dans l’iPhone 6.

Les Smartphones utilisant Androïd ont été équipés de cette fonction depuis 2011, mais personne n’utilise pour autant le système de paiement Google Wallet, inclus dans le téléphone. Pourquoi le faire avec Apple Pay ?

Un nouveau Package

La réponse se trouve peut-être dans l’emballage et la commercialisation. Vous souvenez vous de l’iPod original ? Ce dernier  ne consistait qu’en un simple écran LED, d’un logiciel de contrôle et d’un disque dur. Ici, c’est un peu la même chose, Apple ne fait que reprendre une technologie existante, puis la met en place à travers un design et une approche commerciale attractive.

Dans le cas d’Apple Pay, les ingénieurs d’Apple ont associé leur NFC à un logiciel de reconnaissance tactile d’empreintes digitales. Rajoutez le système de sécurité à puce et NIP utilisés dans les cartes de crédits européennes, vous obtenez Apple Pay. Bien sûr, ça aide quand on possède déjà 500 millions de cartes de crédits enregistrées au moyen d’iTunes, et il ne sera pas difficile d’en obtenir encore plus à travers l’application Passbook.

Apple réussit donc là où Google a échoué. Un coup marketing, accompagnée de pas mal de négociations. GoogleWallet et son utilisation n’était pas évidente au grand public. Il ne manquait que l’intervention des ingénieurs de la firme à la Pomme pour expliquer comment ça marche: «Fini le temps de la recherche de votre portefeuille. Les moments perdus à trouver la bonne carte, maintenant, tout se fait en appuyant sur une touche». Dit comme ça…

Un début plus compliqué en Europe

En parlant de négociations, celles-ci sont loin d’être terminées. Si la communication d’Apple envers les médias et Wall Street a touché sa cible, il sera plus difficile de convaincre le public européen, qui ne dégaine pas les cartes de crédits à la même vitesse qu’outre-Atlantique, mais utilise une carte à puce pour des raisons de lutte contre la fraude.

Apple s’est donc entouré des conseils de deux responsables de Visa Europe, pour définir une stratégie permettant à son nouveau concept de conquérir le vieux continent. «Cela va être beaucoup plus compliqué pour Apple en Europe, où les marchés sont très fragmentés et les commissions déjà serrées», estime Pascal Burg, du cabinet de consultant Edgar Dunn.

De plus, on peut éventuellement craindre la disparition des intermédiaires que sont les commerçants. Ajoutez-y la question délicate de la récupération des données personnelles, très précieuses aux firmes permettant de dresser les comportements-types des consommateurs, et vous comprendrez qu’Apple Pay a encore du boulot pour remplacer les caissiers européens.

 

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