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Niki de Saint Phalle, à l’honneur au Grand Palais… et sur Google

Écrit par David Vives, Epoch Times
29.10.2014
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  • Devant le Grand Palais, à Paris.(PATRICK KOVARIK/AFP/Getty Images)

Niki Saint Phalle, éteinte en 2002, aurait eu 84 ans aujourd’hui. A cette occasion, la page d’accueil de Google prend les couleurs des Nanas, œuvre-phare de la sculptrice. Représentants des corps féminins, les Doodles ont fortement marquée leur époque, et suscité la controverse. Une exposition lui est dédiée dans les Galeries nationales du Grand Palais de Paris, jusqu’au 2 Février prochain.

 

La sculptrice commença son œuvre à la sortie d’un hôpital psychiatrique. «J’ai commencé à peindre chez les fous… j'y ai découvert l'univers sombre de la folie et sa guérison, j'y ai appris à traduire en peinture mes sentiments, les peurs, la violence, l'espoir et la joie.» déclare l’artiste dans son auto biographie.

Rendue célèbre par sa performance des «tirs», séquence où elle tirait sur des poches de couleurs pour former des assemblages artistiques, l’artiste s’est jointe au courant «nouveau réalisme», aux côtés de Jasper Johnes, Jacques Villegié ou JeanTinguely.

Lors de son premier «tir», en 1961, Niki avait disposé une planche à laquelle étaient suspendues des tiges contenant œufs, tomate, berlingots de shampooing et flacons d’encre. La jeune femme, devenue tireuse d’élite grâce à l’apprentissage de son grand-père, créait une nouvelle mode.

Par la suite, elle créa les «Nanas», représentations artistiques de la femme sous la forme de poupées géantes. Ses œuvres ont voyagé dans le monde. Tel le «Golem», monstre dont les langues servent de toboggan aux enfants jouant au parc Rabinovitch à Jérusalem Ouest; ou encore les ornementations du «Jardin des Tarots», en Toscane.

L’artiste s’est également engagée aux côtés d’associations humanitaires, comme le soutien aux malades du SIDA, ou la cause des Noirs américains.

 

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