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Nouveaux témoignages terrifiants sur les prélevements d'organes forcés en Chine

Écrit par Lu Chen, Epoch Times
31.10.2014
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  • Deux chirurgients menant une opération de transplantation,dans le Sud Ouest de la Chine,à Chongqin, le 9 août 2013. (Peter Parks/AFP/Getty Images)

Dans une interview exclusive menée le 30 octobre par la chaîne New Tang Dynasty, à New York, un patient taïwanais raconte avoir reçu un foie et un rein compatible en seulement un mois dans un hôpital d’une ville du Nord Est de la Chine.

Le temps d’attente extrêmement court pour les transplantations d’organes a fait de la Chine le pays le plus populaire pour le tourisme de transplantation. Par exemple, aux États-Unis, le temps moyen d’attente pour recevoir un rein adapté est de quatre à cinq ans, selon le Département américain de la Santé et des Services sociaux. Ainsi, les patients en attente d’organes, au prix d’une certaine somme fixée par les autorités locales, se rendent en Chine.

Le patient taïwanais était atteint de cirrhose. Il s’est rendu en Chine avec un visa touristique et est arrivé au Premier centre hospitalier la ville de Tianjin en septembre 2012.

D’après un membre de la famille du patient qui tient à garder son identité secrète, la décision de mener deux transplantations d’organes en même temps a été en fait  recommandée par le chirurgien.

«Nous avions prévu d’avoir une greffe du foie à l’origine. [Mais] le chirurgien nous a suggéré de transplanter le foie et les reins en même temps, pour écarter l’éventualité d’une deuxième intervention », a déclaré le membre de la famille.

«Cette suggestion, un peu surréaliste, ressemble à une opération de marketing. À Taïwan, il serait tout à fait impossible de pouvoir mener une double opération de transplantation de ce type», affirme le journaliste de NTD.

Cependant, cela n’a posé aucun problème dans le cas présent: trouver des sources d’organes correspondantes au patient n’était pas du tout un problème. Un mois à l’avance, le patient était informé par l’hôpital.

D’après un membre de la famille, le patient et sa famille ont reçu peu d’informations sur les sources des organes. «Je ne savais même pas ce que signifiait la notion médicale de "correspondance"», a-t-il remarqué.

Le membre de la famille a indiqué que l’hôpital avait créé une zone spécifique, à destination des patients venant de pays du monde entier et attendant une opération chirurgicale de transplantation d’organe. Cette aire se trouve au dixième étage de l’hôpital, et les mesures de sécurité l’entourant sont particulièrement strictes.

Au total, le voyage de trois mois en Chine, en comptant le prix réclamé par les autorités chinoises pour les organes, a coûté au patient et à sa famille environ 500.000 dollars. Cependant, selon les dires de la famille, l’opération a entraîné une infection et un accident vasculaire cérébral (AVC), ce qui a entraîné une hospitalisation post-opératoire du patient.

Le temps d’attente d’un mois ne semble manifestement pas un temps court pour l’hôpital. Un membre de la famille affirme qu’un autre patient a reçu une greffe d’organe dans la semaine.

Des temps d’attentes similaires ont été publiquement rapportés par les médias d’État chinois. Xue Yanlin, patiente atteinte d’urémie, a reçu deux greffes de rein en 48 heures à l’hôpital de Haidian, en décembre 2004, à Pékin. Ce fait a été rapporté par le média d’État Beijing Times.

Xue Yanlin a été hospitalisé le 19 décembre 2004, et seulement neuf jours plus tard, elle s’est vue informée par l’hôpital qu’un rein adapté a été trouvé. L’opération de chirurgie de transplantation a été menée par le Dr Han Xiuwu, au cours de la soirée du 28 décembre.

Le jour de l’opération, Xue a dit à plusieurs reprises: «Comment se fait-il que tout cela soit si rapide! Je ne suis pas encore prête». Ses propos ont été rapportés par son mari, qui a été interviewé par le Magazine du Sud, directement parrainé par le Comité du Parti communiste chinois de la province du Guangdong.

La première greffe a échoué en raison d’un rejet de la part de la patiente. Xue a dit avoir subi une nouvelle greffe de rein le 30 décembre, car un nouvel organe venait d’être trouvé. Finalement, la transplantation a de nouveau échoué et Xue est décédée le 30 janvier 2005.

Après le début de la persécution de la méthode bouddhiste Falun Gong, en 1999, le nombre de transplantations en Chine est monté en flèche. Au cours de la seule période 2000-2005, une estimation provenant des enquêtes menées par le journaliste Ethan Gutmann porte à 60.000 le nombre de transplantations d’organes issus pour la plupart des pratiquants du Falun Gong. Ces derniers seraient dépouillés de leurs organes et laissés pour morts au cours de l’opération pour fournir l’organe approprié.

La Chine n’a jamais divulgué ouvertement les sources des organes qui rendent possible un tel essor dans le domaine de la transplantation. En novembre 2012, le vice-ministre chinois de la Santé Huang Jiefu a tout de même déclaré à la presse chinoise que la transplantation d’organes en Chine a «longtemps reposé sur des prisonniers exécutés».

D’après lui, les sources d’organes en Chine seraient impossibles à tracer en raison du «système chaotique existant». Ainsi le commerce illégal d’organes et le tourisme de transplantation d’organes serait monnaie courante.

Plusieurs études et rapports internationaux au cours des dernières années ont souligné qu’il n’existe pas suffisamment de prisonniers condamnés à mort en Chine pour fournir les organes nécessaires. D’après les enquêtes menées par David Matas, avocat international des droits de l’homme et David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien, l’énorme fossé existant dans les chiffres rapportés ne peut s’expliquer que par l’existence de prélèvements d’organes forcés sur des personnes vivantes.

Les conclusions terrifiantes de ces enquêtes ont été publiées dans l’ouvrage Bloody Harvest (Prélèvements meurtriers – L’assassinat des pratiquants du Falun Gong pour leurs organes). Les deux auteurs suggèrent que durant les années 2000-2005, la source principale pour les 41 500 opérations de transplantations enregistrées sont les pratiquants de Falun Gong détenus dans les prisons chinoises. En France, le livre Organes de l’État(1) expose le résultat de ces enquêtes et le point de vue des professionnels de la santé sur leurs graves perspectives.

(1)Organes de L’État: Abus de transplantation d’organes en Chine, par David Matas et Docteur Torsten Trey, La petite Édition, 10 juillet 2013.

Version originale: Organ Transplantation Experience in China Is Ultimate Horror Story

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