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Protéine d’origine animale ou d’origine végétale – 1re partie

Laquelle est la meilleure?

Écrit par Derek Henry, Organic Lifestyle Magazine
04.10.2014
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  • (zasvedogov/www.freeimages.com)

Une discussion à propos des sources protéiques entre un végétalien et un consommateur de viande se compare vraiment à une discussion sur la politique ou la religion entre deux étrangers. La discussion ne se terminera fort probablement pas dans le calme. Cependant, plusieurs mythes et affirmations inexactes circulent dans les deux camps quant aux apports protéiques et aux meilleures sources de protéines et il est grand temps de faire la lumière sur le sujet.

Valeur calorique

Un des premiers grands démêlés dans le débat sur les protéines d’origine animale versus celles d’origine végétale concerne la valeur calorique. Les consommateurs de viande avancent que la consommation de légumes doit être beaucoup plus élevée que la consommation de viande pour obtenir une quantité de protéines bénéfiques. En fait, ils prétendent qu’on pourrait littéralement mourir de faim en mangeant toute la journée pour essayer d’atteindre le niveau de protéines nécessaires.

Il est vrai que les légumes offrent un apport calorique de densité réduite par rapport à la viande. Oui, on aurait à consommer un volume plus important pour équivaloir au même apport protéique, mais ce point reste hypothétique. Sauf dans le cas où une personne s’entraîne intensivement ou modérément, le contenu protéique nécessaire peut aisément être atteint à l’intérieur d’une diète végétarienne. De plus, la valeur calorique réduite fournie par une diète végétarienne est plus légère pour le système digestif que celle fournie par une diète basée sur les protéines animales (largement attribuable au fait que la viande soit cuite).

Si on s’entraîne de façon intensive, il sera plus difficile de combler nos besoins caloriques seulement avec un apport de protéines végétales. C’est là que la viande peut aider à combler la différence et à fournir le surplus calorique nécessaire à la demande. Par exemple, une portion de 3 oz de bifteck fournit 174 calories et donne 26 grammes de protéines complètes. Une portion de 3 oz de quinoa cuit fournit 34 calories et donne 3,5 grammes de protéines complètes.

Si on sent qu’on a besoin de plus de calories par protéines, pour quelque raison que ce soit, la viande est définitivement l’option facile. C’est aussi la façon dont plusieurs personnes se procureront une quantité suffisante de protéines. Nos diètes sont en générales déficientes en produits de la ferme et autres aliments entiers, ainsi la majorité des gens se procurent des protéines végétaliennes uniquement avec le soja et d’autres ingrédients malsains issus des aliments transformés. Ces aliments ne sont pas simplement hautement traités et toxiques, mais les protéines provenant de ces ingrédients sont difficiles à assimiler et sont la cause d’une myriade de problèmes de santé.

Complètes ou incomplètes

Un des points les plus cités dans le débat sur les protéines d’origine animale versus d’origine végétale est le fait que les protéines d’origine animale fourniraient des protéines complètes, là où les protéines d’origine végétale en seraient incapables. Cette présomption est erronée pour deux raisons :

Certaines protéines d’origine végétale sont complètes (par exemple, la chlorelle, les graines de chanvre, le pollen d’abeille, les graines de chia et le quinoa).

Il est possible de combiner des protéines végétales pour obtenir une protéine complète dans n’importe quel repas, comme les lentilles et le riz brun. En réalité, une diète basée sur les végétaux contient une si grande variété de profils d’acides aminés que les végétaliens sont presque certains de réussir à se procurer tous les acides aminés dont ils ont besoin sans grands efforts de leur part.

Il y a des raisons logiques et aisément compréhensibles pour lesquelles les protéines animales sont plus désirables aux yeux des gens, autres que le goût ainsi que le caractère pratique et facile. Pendant que les végétaliens disent que la viande est une cause de cancer et d’autres problèmes de santé sérieux, les omnivores ayant à cœur leur santé avancent, avec exactitude, que de mauvaises méthodes de cuisson et la piètre qualité de la viande (fermes d’élevage industrielles) sont plutôt les causes des problèmes de santé.

Assimilation

  • (www.freeimages.com)

Un des aspects les moins abordés dans le débat sur les protéines animales versus les protéines végétales est l’assimilation. Très peu de gens prennent en considération le fait que la quantité de protéines contenue dans les aliments consommés est rarement égale à la quantité de protéines digérée et assimilée adéquatement par le corps.

Pendant des années, l’isolat de protéines de soja a été utilisé dans la préparation des poudres protéiques ainsi que dans la préparation du lait maternisé, pour favoriser l’augmentation de l’apport protéique. Cependant, beaucoup n’ont pas tenu compte du fait que le soja non fermenté utilisé conventionnellement produit des protéines hautement indigestes dont le niveau d’assimilation n’est qu’une fraction de ce qui est inscrit sur l’étiquette. Toutefois, la plupart des souches de soja sont modifiées génétiquement et les inhibiteurs d’enzymes du soja non fermenté peuvent causer de sérieux débalancements hormonaux. 

Génétiquement, de bonnes protéines végétales seront digérées plus aisément que de bonnes protéines animales. En fait, pour mieux digérer les protéines d’origine animale, il faut les associer avec des légumes frais non féculents qui fourniront les enzymes et probiotiques nécessaires pour les décomposer convenablement et en assurer la digestion optimale.

En plus, les méthodes de cuisson utilisées habituellement pour les protéines animales nuisent à nos processus d’assimilation. Aujourd’hui, nous cuisons souvent la nourriture de façon rapide à haute température en la passant à la poêle à frire, dans la friteuse ou au barbecue. Toutes ces méthodes génèrent des produits finaux de glycosylation avancée difficiles à métaboliser, et les problèmes s’aggravent significativement si on ajoute du sucre (ingrédient qui est présent dans presque toutes les sauces utilisées pour la cuisson).

Si vous voulez éviter ces produits de glycation avancée pour améliorer l’assimilation et éviter les réactions négatives du système immunitaire, vous devez cuire votre nourriture à basse température (jusqu’à 180 F – 82 oC) avec de l’eau le plus possible et éviter d’ajouter du sucre. Les produits terminaux de glycation, les autres radicaux libres et acides décomposés et endommagés résultent tous de la cuisson ce qui veut dire que de cuire à plus haute température et plus longtemps en augmente la production. Ils sont tous toxiques pour le corps.

Version originale : Animal vs. Plant Protein – What’s Better?

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