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Novembre, mois de l’économie sociale et solidaire

Écrit par Sarita Modmesaïb, Epoch Times
03.11.2014
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  • Carole Delga, secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l’ESS aux côtés d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie. (Charly Triballeau/AFP/Getty Images).

Pour sa 7e édition, le mois de l’ESS, l’économie sociale et solidaire, évolue maintenant dans un contexte élargi et officialisé. En effet, depuis le 31 juillet, il existe en France une première loi-cadre définissant ce mode d’économie.

Lors du lancement des manifestations le 31 octobre à Paris, Fanélie Carrey-Conte, députée de la 15e circonscription de Paris et rapporteur pour le projet de loi sur l’ESS, a présenté sa vision de cette économie: «Pour moi, l’économie sociale et solidaire, c’est l’économie qui veut être au cœur du nouveau modèle de développement! Je suis très attachée à ses principes fondateurs: c’est d’abord la gouvernance démocratique, le fait que les entreprises soient gérées démocratiquement, le fait aussi que le profit ne soit pas le but de l’entreprise. C’est aussi son inscription dans le territoire, l’ancrage local, la durabilité, etc.» Et d’ajouter: «Je crois que c’est une économie qui place l’humain avant le profit, c’est une économie qui a, par exemple, très à cœur la question écologique et qui intègre cette question au cœur de son projet».

Fort de cette avancée institutionnelle, l’ESS rassemble maintenant à la fois les acteurs historiques de l’économie sociale: associations, mutuelles, coopératives et fondations, ainsi que des sociétés d’entrepreneuriat social. L’économie sociale et solidaire représente ainsi 10% de l’emploi salarié en France, soit 2,33 millions de salariés, et totalise quelque 222 800 établissements employeurs, répartis ainsi selon l’Observatoire national de l’ESS: 78,2% d’associations,  13,2% de coopératives, 5,6% de mutuelles, et 3,1% de fondations.

Selon le CNCRES, le Conseil national des CRESS (Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire), «les structures de l'ESS participent activement au développement économique et social en produisant des biens et des services dans de nombreux domaines d’activité». Selon l’Observatoire, les organisations et entreprises de l’ESS sont les premiers employeurs du secteur social (62% des emplois du secteur), du sport et des loisirs (55% des emplois du secteur) et le deuxième employeur des activités financières, bancaires et d’assurances (30% des emplois du secteur). L’ESS est également présente dans les arts et spectacles (27% des emplois du secteur) ainsi que dans l’enseignement (19% des emplois du secteur).

Créé en 2008 sous l’impulsion des 26 CRESS et par le CNCRES, le mois de l’ESS s’inscrit pour l’année 2014, dans une démarche d’internationalisation, puisqu’il s’associe aux Rencontres du Mont-Blanc, le Forum international des Dirigeants de l’ESS.

La soirée de lancement de ce mois de l’ESS a donc permis de mettre en lumière diverses initiatives issues du Québec, du Maroc, du Togo, d’Équateur, d’Inde ou encore du Costa-Rica, qui ont constitué autant de bases de réflexion concernant la recherche de leviers politiques et économiques pour le développement de l’ESS en France.

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