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Qui succèdera à Abdou Diouf à la Francophonie?

Écrit par Sarita Modmesaïb, Epoch Times
28.11.2014
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  • François Hollande et Abdou Diouf à l’Élysée le 20 novembre dernier. (Yoan Valat/AFP/Getty Images)

À la veille du prochain sommet de la Francophonie, les spéculations vont bon train concernant la succession d’Abdou Diouf, actuel secrétaire général à la Francophonie. Après trois mandats de quatre années chacune, Abdou Diouf, âgé de 79 ans, souhaite se retirer de la vie publique et ne posera donc pas sa candidature pour ce poste qu’il aura assumé avec doigté et diplomatie pendant douze ans.

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) se compose de 57 membres, chefs d’État et de gouvernement, pour la majorité issus du continent africain. La tradition voudrait alors que son secrétaire général soit aussi africain. La nomination du nouveau secrétaire devra cependant être «avalisé» par la France, première source de financement de l’OIF (24 millions d’euros en 2014), suivie de près par le Canada (21 millions d’euros).

Cinq candidats sont en lice, quatre Africains et une Nord-Américaine: Agustin Nze Nfumu, ancien ambassadeur de Guinée équatoriale à Londres; Henri Lopes, ancien Premier ministre du Congo-Brazzaville et actuel ambassadeur en France; Pierre Buyoya, actuel haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel et ancien président du Burundi; Jean-Claude de l’Estrac, journaliste mauricien et ancien ministre des Affaires étrangères de l’île; Michaëlle Jean, ex-gouverneure générale du Canada et chancelière de l’université d’Ottawa, originaire d’Haïti.

Ces deux derniers semblent tirer leur épingle du jeu. Jean-Claude de l’Estrac, ayant trouvé l’appui d’intellectuels français tels que Tahar Ben Jelloun et Jean-Marie Gustave Le Clézio, plaide pour un redimensionnement de l’OIF: «La culture et la politique constituent les deux grands piliers de la Francophonie telle qu’elle existe aujourd’hui. Si je suis désigné au poste de secrétaire général de l’OIF, ma contribution consistera à doter cette organisation d’un troisième pilier qui sera son pilier économique» déclarait-il, souhaitant entre autres, l’industrialisation de l’Afrique.

Michaëlle Jean, femme de culture et au charisme reconnu, pourrait, selon les observateurs, profiter de l’absence de consensus actuel de la part des pays africains concernant le choix d’un des candidats africains, pour ainsi devenir la première femme et première américaine à diriger l’OIF.

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