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Lima a joué les prolongations avant Paris 2015

Écrit par Héloïse Roc, Epoch Times
17.12.2014
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  • Une nouvelle fois Ban Ki-moon a prévenu que le monde entier paierait le prix de l’inaction dans la lutte contre le changement climatique. (Cris Bouroncle/Getty Images)

Les négociations auraient dû se terminer vendredi à Lima, la capitale péruvienne. Les pays industrialisés et en voie de développement n’étaient pas parvenus à s’engager dans les priorités des décisions à prendre pour limiter le réchauffement climatique.

Les accords espérés pour la conférence de Paris 2015 restaient en suspens. Les engagements des 190 pays faisaient toujours l’objet de tractations. Une nouvelle fois, Ban Ki-moon avait prévenu que le monde entier paierait le prix de l’inaction dans la lutte contre le changement climatique s’il tardait à se mettre d’accord sur une action commune. «Plus nous attendons, plus nous en paierons le prix», avait déclaré Ban Ki-moon lors d’une réunion à la Conférence sur le changement climatique, à Lima.

Cependant, à la fin des prolongations,  les conférenciers ont pu rédiger un texte in extremis: «faire en sorte que les émissions de CO2 baissent de 40 à 70% d’ici à 2050». Il servira de base aux négociations préparatoires pour le sommet de Paris fin 2015. 

Des bases solides pour réaliser un développement durable

Le Secrétaire général a rappelé aux États membres qu’il fallait établir un projet de texte qui fournisse une base solide pour les négociations sur le climat qui auront lieu l’an prochain. «Des mesures prises aujourd’hui serviront de base solide pour Paris et accompagneront nos efforts pour réaliser un développement durable», a-t-il précisé.

Les deux faces d’une même médaille

Ban Ki-moon a réaffirmé que la lutte contre le changement climatique et le développement durable sont «deux faces d’une même médaille». Il a exhorté les États à agir pour maintenir la hausse moyenne de la température mondiale en dessous de 2 °C. «Nous avons discuté au cours des deux dernières décennies. Maintenant, il est temps de commencer des négociations véritables et sérieuses, s’appuyant sur ce projet de texte», a déclaré le Secrétaire général.

10 milliards de dollars pour le Fonds vert

Le chef de l’ONU s’est félicité que le Fonds vert pour le climat ait atteint cette semaine son objectif de 10 milliards de dollars. Mais il a rappelé que cette somme «n’est qu’une avance» et que le monde entier doit maintenant s’assurer que les pays qui sont les plus vulnérables au changement climatique puissent accéder facilement à cet argent.

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