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L’éducation prioritaire réévaluée dans chaque académie

Écrit par Sarita Modmésaïb, Epoch Times
23.12.2014
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  • Répartition académique des REP et REP+ à la rentrée 2015 (education.gouv.fr)

Elle était très attendue : la nouvelle carte des réseaux d’éducation prioritaire a été présentée par la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, mercredi 17 décembre.

Il n’est plus question de ZEP mais bien de REP (réseau d’éducation prioritaire) ou de REP+, pour les établissements présentant le plus de difficultés.

Pour définir ces réseaux, les difficultés des élèves ont été recensées puis intégrées dans le calcul d’un indice social qui prend en compte quatre critères de sélection : le pourcentage d’élèves issus de catégories sociales défavorisées, le taux de boursiers, le pourcentage d’élèves issus de ZUS (zone urbaine sensible) et le pourcentage d’élèves en retard à l’entrée en sixième. «Le calcul de l’indice social est objectif et transparent», a assuré Najat Vallaud-Belkacem, justifiant de l’équité et de la de ce redécoupage.

Ce sont 1082 réseaux (un réseau est formé d’un collège associé aux écoles qui en dépendent) qui sont répertoriés dans une carte qui permet de mieux appréhender les académies les plus en difficultés, telles que Créteil, Lille ou encore les académies des DOM.

Mises en place dans les années 1980, les Zones d’Éducation Prioritaire, devenues ensuite RAR, puis maintenant REP, sont destinées à améliorer les ressources des établissements scolaires comprenant davantage d’élèves socialement défavorisés. Effectifs réduits, indemnités spécifiques, scolarisation des moins de trois ans, pédagogies innovantes, ressources matérielles augmentées… les avantages, conséquents, sont sensés rééquilibrer un contexte socio-culturel défavorisant pour l’élève. «Un enfant d’ouvrier a deux fois moins de chances de décrocher le bac qu’un enfant de cadre» a ainsi déclaré la ministre.

Bonne nouvelle pour « les heureux élus » qui intègrent le dispositif et bénéficieront donc de ces mesures dès la rentrée 2015. Moins intéressant pour ceux qui en sortent, ils conserveront leurs privilèges pendant trois années encore, a assuré la ministre.

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