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La conférence de Lima au Pérou,

Écrit par Héloïse Roc, Epoch Times
08.12.2014
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  • Si la température du Groenland augmente de 3°C, le niveau des océans pourrait monter de 1 mètre. (Wikimédia)

Du 1er au 12 décembre, les représentants de 195 pays sont réunis à Lima, au Pérou, pour négocier les fondements d’un accord sur le climat. Les Parties présentes à Lima vont ainsi devoir décider le caractère des conventions pour lesquelles les États s’engageront en 2015 et adopter une première amorce définissant les grandes lignes de l’accord pour Paris. Les discussions et échanges de ces prochains jours doivent aboutir à des propositions fortes et concrètes. La COP20 est la dernière étape décisive avant la Conférence Paris Climat 2015, au cours de laquelle une décision internationale engagera la responsabilité des États.

Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a exhorté la communauté internationale à redoubler d’efforts pour arriver à conclure un accord universel historique sur l’action climatique en 2015. «L’année 2014 pourrait être l’année la plus chaude enregistrée et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Nous devons agir de toute urgence», a souligné Mme Figueres, dans son discours à l’ouverture de la réunion des États de la Conférence des Parties (COP 20). La Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques reconnaît que le système climatique est une ressource partagée dont la stabilité peut être affectée par les émissions industrielles de CO2, ainsi que par les autres gaz à effet de serre.

  • La circulation atmosphérique à grande échelle. (Météo France)

Un engagement ferme des États et de la France en premier lieu

La conférence de Lima a pour objectif d’assurer que les contributions de chaque État soient clairement définies, étape par étape, avec les processus techniques qui permettent de les réaliser, le financement nécessaire et des mesures pour renforcer les capacités pour passer aux étapes suivantes.

Action contre la faim attend un engagement ferme des Etats et de la France en premier lieu, et des mesures protégeant les populations les plus vulnérables, qui sont pourtant les moins contributrices aux changements que l’on observe. En effet, chaque année, les dérèglements climatiques entraînent une hausse des catastrophes naturelles, toujours plus violentes, avec des répercussions immédiates et dramatiques pour les personnes les plus exposées. Les crises humanitaires et alimentaires qui en découlent révèlent l’importance et l’urgence d’une réponse internationale à la hauteur des besoins et des enjeux.

 

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