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Un devoir de mémoire toujours vivant

Écrit par Sarita Modmesaib, Epoch Times
13.02.2014
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Nous sommes le 20 janvier 1942. Hitler, lors des conférences de Wannsee, décide de la «solution finale» concernant la question juive. Depuis son arrivée au pouvoir, cette communauté constitue la cible principale des attaques du Chancelier, comprenant dès 1933, la révocation des fonctionnaires juifs, la radiation du barreau des avocats juifs, ainsi que de nombreuses humiliations publiques. Au cours de la Nuit de Cristal du 10 novembre 1938, sont détruites nombre de synagogues, maisons, commerces appartenant aux juifs, dans toute l’Allemagne mais aussi en Autriche récemment annexée. 2.000 juifs sont tués cette nuit-là. En 1941, est instauré le port de l’étoile jaune pour les juifs du Reich. En France, le premier convoi de juifs déportés s’effectue en mars 1942, suivi de plusieurs rafles dont celle du Vel’ d’Hiv de juillet 1942 qui voit l’arrestation de 12.884 juifs de Paris.

Jacques Noudelmann est le porte-drapeau de la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes, et président de l’antenne du XIe arrondissement de Paris. Enfant de déportée et de prisonnier de guerre, il a eu la «chance» de les voir revenir tous les deux, mais sa mère ayant gardé une santé fragile après sa déportation dans le camps de Bergen (elle ne pesait plus que 35 kg à son retour), Jacques grandira loin de ses parents, à l’OPEJ (Œuvre de Protection des Enfants Juifs) pour les enfants victimes de la Shoah.

Afin de conserver une mémoire écrite et audiovisuelle de l’Holocauste, le Mémorial de la Shoah a été créé en 2005, situé rue Geoffroy-L’Asnier à Paris mais aussi à Drancy, lieu de transit de tous les déportés français avant leur acheminement vers  les camps d’extermination. Un Mémorial, des plaques devant les écoles, des associations et des hommes encore vivants pour témoigner sur ce que personne à l’époque n’osait croire, et dont Winston Churchill dira: «Plus jamais ça!»


Simon Gutman est le dernier homme encore vivant du premier convoi français de déportés. Il témoigne.

Avril 1942. À 17 ans et demi, il est l’un des prisonniers partis dans le premier convoi de Français à Birkenau, camp d’extermination d’Auschwitz. Ce premier convoi a été le seul à transporter les prisonniers dans un train de passagers. Ils ont été les seuls à être tatoués à l’intérieur du haut du bras, et non au niveau du poignet, comme l’ont été des millions d’autres.

1943. Simon contracte le typhus qui le garde inconscient pendant plusieurs jours. Il est méconnaissable tant il a maigri et s’est affaibli. Inconscient et placé dans un coin du bloc, il est oublié des SS qui ont gazé tous les autres occupants.

Avril 1945. Lors d’une marche de la mort en direction de Dachau, Simon et 4 autres prisonniers profitent d’une tornade pour s’évader.


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