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Xuan Zang, maître Tripitaka de la grande dynastie Tang

Écrit par David Wu, Blake Li, Epoch Times
13.02.2014
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  • Xuan Zang, maître Tripitaka de la grande dynastie Tang. (Jane Ku/Époque Times)

Xuan Zang (602-664), également connu comme le moine Tang ou le maître Tripitaka de la grande dynastie Tang, est l’un des moines bouddhistes chinois les plus vénérés dans l’histoire chinoise. Son pèlerinage dans l’Inde ancienne pour étudier le bouddhisme et ramener les écritures canoniques à la Chine, a été représenté dans le célèbre roman Le voyage vers l’Ouest.

Xuan Zang s’intéressait au bouddhisme depuis qu’il était petit et fut exceptionnellement admis pour devenir moine à l’âge de 13 ans. Il s’engagea dans la pratique de la doctrine bouddhiste et voyagea pour entendre les conférences de nombreux moines réputés. En étudiant le bouddhisme, il remarqua qu’il y avait une variété de sectes bouddhistes qui se contredisaient et aussi des divergences dans la traduction des écritures. En quête de la véritable essence du bouddhisme, Xuan Zang décida de se rendre à Tianzhu (nom chinois de l’Inde ancienne) en personne, à la recherche des écritures canoniques originales (sutra) et pour y trouver un guide.

En l’an 629, Xuan Zang quitta Chang'an, la capitale des Tang, et se dirigea seul vers la Terre Sainte de l’Inde. En chemin, il rencontra toutes sortes de difficultés et de dangers, et il lui fallut quatre ans de pénibles efforts et d’incroyable persévérance pour franchir les montagnes Hami, Turfan, Kharashahr, Kucha, Aksu, Tian Shan dans le Kirghizistan, Shar-les Sabz (Kesh), Tashkent, Samarcande, aujourd’hui en Ouzbékistan, les montagnes du Pamir vers l’Ouzbékistan, Balkh en Afganistan, les montagnes de l’Hindu Kush et Jalalabad au Pakistan, traversant 16 pays le long de la route de la soie il atteignit finalement la Terre Sainte du bouddhisme, au nord-est de l’Inde ancienne, le plus souvent seul, à pied ou à cheval. Il évita de justesse d’être tué par des voleurs, fût presque brûlé vif par des pirates et survécut à une tempête de sable dans le désert et à tous les dangers de ces hautes montagnes aux sommets enneigés où certains de ses disciples, qui l’avaient rejoint dans son voyage, trouvèrent la mort.

Il étudia avec diligence pour comprendre le sanskrit, langue dans laquelle sont consignés les enseignements originaux du bouddha, puis il passa plusieurs années à recevoir des enseignements à Nalanda, le plus connu des monastères bouddhistes. Plus tard, il alla visiter tous les maîtres et les plus célèbres stupas et améliora sa compréhension du bouddhisme. Il devint un parmi des milliers de moines à recevoir le titre de Tripitaka, pour sa maîtrise des écritures bouddhistes, ses connaissances et compréhensions lui acquirent une réputation de plus en plus grande en Inde.

Une fois, un disciple de Brahma écrivit 40 écritures sur une feuille qu’il accrocha à la porte d’un temple bouddhiste, proclamant que si quelqu’un arrivait à réfuter une seule des 40 écritures, il se trancherait la tête. Plusieurs jours passèrent, mais personne ne fût en mesure de le défier. Le roi demanda à Xuan Zang d’être le représentant des moines pour discuter avec le disciple de Brahma. Xuan Zang réfuta chacune de 40 écritures avec des arguments très convaincants. Le disciple de Brahma n’eut d’autre choix que d’accepter la défaite et demanda l’exécution comme il l’avait promis. Xuan Zang lui dit qu’il était interdit de tuer des êtres vivants et le prit comme aide. Par la suite, il le libéra aussi de cette charge.

En l’an 642, Harsha roi de l’Inde du Nord fut tellement impressionné par Xuan Zang qu’il lui demanda d’organiser des conférences et des débats publics. Parmi les participants se trouvaient les rois et vassaux de 18 royaumes, et 6000 à 7000 moines de toutes les sectes du bouddhisme ou d’autres religions. Ses enseignements gagnèrent la faveur unanime du public. Conformément à la pratique courante de l’Inde ancienne, pendant ses enseignements, Xuan Zang accrochait ses propres travaux sur la doctrine bouddhique à sa porte afin de solliciter le débat. Cela se poursuivit pendant 18 jours et personne ne fût en mesure de contester ses théories. Xuan Zang gagna le respect des deux écoles du bouddhisme, Theravada (le petit véhicule) et Mahayana (le grand véhicule). Il devint connu dans toute l’Inde comme le moine de la dynastie Tang et était honoré comme un saint par la population de l’Inde antique.

En l’an 643, Xuan Zang repartit avec 657 livres bouddhistes et de nombreuses statues de bouddha. Il arriva à Chang'an en 645, où il se concentra sur la traduction d’ouvrages bouddhistes. Beaucoup de ces livres ont plus tard disparu de l’Inde et leurs traductions chinoises sont devenues les documents les plus importants pour l’étude de la littérature de l’Inde antique et les recherches scientifiques.

Après son retour au pays, Xuan Zang fût reçu à la cour de l’empereur Taizong des Tang qui lui demanda d’écrire sur son voyage vers l’Ouest. Le célèbre livre Le grand registre Tang des régions occidentales (ou Le voyage vers l’Ouest dans la dynastie de Tang) consigna 17 ans des expériences de Xuan Zang dans plus de 130 royaumes. Il reste une archive précieuse des points de vue historique, géographique et archéologique pour les études sur l’Inde ancienne, le Népal, le Pakistan, le Bangladesh et l ’Asie centrale. La fluidité et l’élégance du langage restituent aux lecteurs les scènes réelles. Il a été publié en plusieurs langues notamment en anglais, en français, en japonais et aussi en d’autres langues.

Xuan Zang mourut à Chang'an en l’an 664. Plus d’un million de personnes assistèrent à son enterrement et 30 000 d’entre elles veillèrent toute la nuit à côté de sa tombe en signe de respect.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.