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Spas et beauté, une filière en pleine mutation

Écrit par Edwige Ansah, Epoch Times
15.03.2014
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  • Parmi les secteurs plébiscités par les Français la beauté et les spas arrivent à la troisième place. (Wikipédia)

Depuis 2006, l’année de sa création, le Mondial spa et beauté est devenu le rendez-vous à ne pas manquer sur un marché qui se développe allègrement, requérant des professionnels un savoir-faire et une expertise qui deviennent incontournables, tant pour répondre aux normes réglementaires qu’aux exigences d’une clientèle avisée.

Un espace entièrement construit pour les professionnels

C’est un public exigeant qui fréquente cet espace. Son objectif premier est de découvrir la solution ou l’idée qui fera la différence aux yeux du consommateur.

Parrainé par la CNEP, la Confédération Nationale de l’Esthétique et de la Parfumerie, le mondial met à l’honneur, cette année, le made in France et l’exportation. Les nouveautés proposées, tant dans le domaine des produits que des technologies, vont illustrer le sens de l’innovation, le dynamisme de la recherche mais surtout le savoir-faire français.

Des conférences, des démonstrations et des concours viennent renforcer l’expertise tout en ne négligeant pas le côté convivial et détendu, un concept fort dans ce secteur du service à la personne. Ce sont là autant de réponses apportées à une filière qui doit faire face aux évolutions techniques et réglementaires qui encadrent la profession.

Une réglementation très présente

La réglementation est très présente dans ce secteur du service à la personne où le principe de précaution est de mise. Ainsi, le nouveau règlement européen sur les cosmétiques est entré en vigueur le 11 juillet 2013. Ce règlement s’applique dans tous les pays européens et bénéficie donc à plus de 500 millions de consommateurs.

Cette exigence, applicable du fabriquant à l’importateur en passant par le distributeur, se décline à différents niveaux. Il existe des «exigences renforcées pour les produits cosmétiques» avant leur mise sur le marché, une «personne responsable» physique ou morale pour tout produit, une «notification centralisée pour tous les produits cosmétiques mis sur le marché dans l’Union européenne». C’est aussi l’obligation de «notifier les effets indésirables graves» et d’appliquer les nouvelles règles concernant l’utilisation de nanomatériaux introduits dans les produits cosmétiques.

Une clientèle des plus exigeantes

Cette exigence réglementaire ne peut que rassurer le consommateur qui ne s’y est pas trompé. Une étude, Les Français et les services 2013/2014, a été réalisée par l’Académie du service. Parmi les secteurs plébiscités par les Français, la beauté et les spas arrivent à la troisième place.

Il est vrai que toute une culture s’est développée ces dernières années autour de cette filière. Les femmes, mais aussi les hommes, font souvent appel aux instituts pour la détente, le massage et les soins.

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