Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Partager une résidence secondaire, un choix de vie?

Écrit par Edwige Ansah, Epoch Times
09.03.2014
| A-/A+

À l’heure où les codes sociaux mutent à grande vitesse, où prendre l’avion pour se rendre à l’autre bout du monde devient une formalité et où vacances riment parfois avec éclatement de la famille, acquérir une résidence secondaire devient un réel choix de vie.

À moins d’en hériter, l’achat d’une résidence secondaire ne semble pas rencontrer le succès que l’on a connu il y a quelques années. Pour autant, entre 2001 et 2012, le parc des résidences secondaires a enregistré une progression de 2 931 à 3 153 logements.

Selon l’INSEE, «une résidence secondaire est un logement utilisé pour les week-ends, les loisirs ou les vacances. Les logements meublés loués (ou à louer) pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires. La distinction entre logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile à établir, c’est pourquoi les deux catégories sont souvent regroupées». 

La résidence secondaire aujourd’hui

Aujourd’hui, on comptabilise plus de 3 millions de résidences secondaires: soit 10% du parc total de logements. Ce chiffre permet à la France de détenir le record des résidences secondaires. À noter que 15% de ces propriétaires sont britanniques, néerlandais, belges ou allemands.

Les propriétaires de résidences secondaires y résident en moyenne près d’un mois et demi par an et le temps moyen pour atteindre cette résidence est de 3 heures pour les provinciaux contre 6 pour les Franciliens.

Outre le prix de l’acquisition que l’on évalue à 300.000 euros en moyenne, le propriétaire doit encore prévoir des taxes diverses et le coût de l’usage lié au bien. Certains experts estiment que ce coût annuel se situe entre 1 et 3% de la valeur d’achat du bien immobilier.

Alors nombreux sont ceux qui réfléchissent à deux fois avant d’envisager cet achat. Pourtant, il existe des solutions qui reposent parfois sur des montages savants ou une réelle créativité. Elles permettent de pouvoir jouir d’un bien, tout en n’y consacrant pas une trop grande partie de ses revenus.

Des pistes pour l’acquisition d’une résidence secondaire

Parmi les différents montages, la Société Civile Immobilière (SCI) semble avoir le vent en poupe. Certains y voient même une solution miracle. Il n’y a pas de solution miracle, mais bien conseillé par votre notaire ou banquier, la SCI peut vous réserver quelques bonnes surprises : notamment dans le cadre de la transmission de ce bien ou de la fiscalité qui y est appliquée.

Une autre manière originale d’acquérir une résidence secondaire semble se dessiner grâce au concept de l’habitat groupé. 10% du parc immobilier étant libre près de 90% du temps, des solutions pleines de créativité peuvent alors émerger. C’est de ce constat qu’est né, en 2013, le concept «Je rêve d’une maison».

Ce concept vient tout droit  de la créativité et du fruit de l’expérience de deux hommes, Stéphane Buthaud et Éric Chatry, à la tête bien faite, mais surtout sur les épaules. Stéphane Buthaud est ingénieur ESTP et diplômé de Sciences Po Paris. Il a obtenu le prix de l’innovation de la banque mondiale en 2006. Il est issu du monde de l’audit et du conseil, au service des grands comptes en France et en Chine, mais aussi de la mise en place de projets de micro-finance en Afrique et en Asie.

Éric Chatry, diplômé de l’ESSEC a, pour l’essentiel, une expérience de marketing et de stratégie pour avoir occupé des postes de direction au sein de quelques grands groupes tels que Danone, L’Oréal, LVMH… en France et en Asie. Il a aussi créé en 2008 l’entreprise Reconnect, ayant pour objectif de recréer du lien social pour les personnes en situation de précarité, par le biais des technologies.

Leur idée semblait toute simple au départ: en partant de l’économie collaborative, permettre aux personnes qui le souhaitent, d’acquérir une résidence secondaire dans le cadre d’un achat groupé.

«J’ai voulu imaginer une solution sûre, moderne, plus douce mais aussi plus riche en terme d’expérience qui permette aux gens d’accéder plus tôt, sans se mettre sous pression, à ce rêve d’ancrage via le partage. C’est l’investissement plaisir et malin des nouvelles générations connectées et décomplexées», explique Éric Chatry sur le site de «Je rêve d’une maison». «Au cœur de l’économie dite du partage, Je Rêve d’une Maison est 100% en phase avec la (r)évolution des modes de consommation – plus responsables, économes et malins – comme avec des aspirations très fortes à se sentir chez soi, au vert, en vacances, en famille ou entre amis. Le partage n’est vraiment plus une contrainte. Au contraire, il devient une source d’opportunités qui permet de réaliser ce genre de rêve», développe Stéphane Buthaud.

Le thème central  est le partage, comme source «d’ancrage» ou «d’opportunité», qui définit bien le concept de leur start-up fondée sur l’économie collaborative.

Ils proposent donc un service qui accompagne les futurs propriétaires: du choix de la maison, à celui des copropriétaires en passant par le montage juridique, souvent la SCI, tout est inclus dans la prestation. «L’idée forte de ce projet, c’est le surclassement. Grâce au partage, on a mieux que ce qu’on pourrait s’offrir seul. C’est un nouveau mode de consommation smart et désirable», précisent-ils.

Epoch Times est publié en 21 langues et dans 35 pays.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.