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MINI Cooper, Cooper D et Cooper S

Evolution et Modernisation

Écrit par Eric Heidebroek
20.04.2014
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En 1994 BMW prend les commandes d’Austin Rover avec, dans son escarcelle, les marques Land Rover, MINI, MG, Austin et Morris. C’est à la fin des années ‘90 que les ingénieurs de BMW basés à Gaydon étudient non seulement un tout nouveau Range Rover mais surtout une toute nouvelle citadine qui doit reprendre le concept génial d’Isigonis, le père de la fameuse MINI. En 2000, BMW se sépare de Land Rover (vendu à Ford) et de MG (vendu à des anglais qui cèderont au chinois Nanjing). BMW ne lâche pas MINI, ses designers peaufinent la nouvelle MINI, les communiqués se succèdent, les croquis les plus divers sont publiés et en 2001, BMW lance une MINI actualisée. Les premières critiques ne l’épargnent pas, trop chère, imparfaite, «tape-cul», spartiate, etc. BMW a vraiment du mal à lancer cette première version qui mettra près de deux ans à percer. Mais c’est sans compter sur le talent des gens de la communication qui vont saisir les critiques positives de  quelques magazines et se lancer dans la personnalisation intensive de ce modèle à la bouille sympathique. Dans notre numéro ‘60 de décembre 2001, nous écrivions: «Contemporaine jusqu’au bout des goujons de roues, la MINI s’impose comme une définition du «rouler différent». Certains la jugent chère, nous disons qu’elle est dans les prix». Dans notre numéro 63 du 5 juillet 2002, Christine BECKERS, était enthousiasmée par le comportement ludique de la Cooper S qui se conduit comme un kart, écrivait elle.

Des sensations que l’on retrouve dans cette 4e génération de MINI. BMW comptant la MINI de 1959, celle de 2001, celle de 2006 et l’actuelle. Les MINI font un carton. Au départ elles sont vendues dans les show room BMW. Aujourd’hui elles disposent de leur propre infrastructure. Les programmes de personnalisations sont tels qu’il n’y a pas deux MINI pareilles. La clientèle de base est ultra-fidèle, nombreux sont ceux qui en sont à leur quatrième voire cinquième ou sixième MINI. Avec la nouvellle génération, les amateurs sont terriblement attirés car elle conserve les traits caractéristiques du modèle. Pourtant elle a forci, mieux encore, ses trains roulants ont été considérablement modifiés pour conserver le touché de route extraordinairement MINI, mais y ajouter un guidage plus précis et des suspensions moins «noyaux de pêches» en plus de recevoir les aides à la conduite les plus up-to-date. Si nous ne parlons pas des système d’infos divertissements présents à bord de la MINI, c’est que nous considérons qu’il est plus important de conduire que de se laisser distraire par des gadgets inutiles, n’en déplaisent aux gens du marketing.

Cette nouvelle MINI dispose de tout nouveaux moteurs. Les mécaniques essence et Diesel sont conçues autour de blocs moteurs à 3 cylindres cubant chacun 500cc, soit 1500cc dopés par un turbo. Le moteur Diesel de la Cooper D est fort de 116 ch à 4.000 t/m et 270 Nm à 1.750 t/m (3,1l/100). Celui de Cooper à essence est aussi un 1500cc mais il offre 136 ch à 4.500 t/m (3,8l/100) et 220 Nm dès 1.250 t/m (!). La Cooper S passe à 2.0 l donc à 4 cylindres et développe 192 ch pour 280 Nm entre 4.700 et 6.000 t/m (4,4l/100). A noter l’arrivée des MINI One de 102 ch (4,6l/100) et la One D de 95 ch (3,4l/100).

Sur la route...

Si le touché de route séduit tout de suite, si l’atmosphère est bien MINI, si le confort a évolué tout en gardant les préceptes MINI, si la qualité des matériaux est redevenue premium, on regrettera que le moteur Diesel soit si peu agréable et amorphe. Sa plage d’utilisation hyper agréable se situe entre 1.750 et 3.000 t/m. Au delà, en cas de forte accélération, il n’y a plus rien sauf un affreux bruit de crécelle! Par contre le moteur à essence est d’un tout autre registre, lui, il chante et offre une sacrée vigueur.

Pas autant, certes, que le 2.0 l de la Cooper S qui, lui, prouve que le train avant ne tient plus toute la route. C’est fantastique. Précision, accélération, freinage et tenue de route placent les Cooper et Cooper S en tête des petites furieuses, juste derrière une certaine Fiesta RS... Côté regrets, précisons la petite taille des infos du tableau de bord et le compte-tours rikiki relégué à gauche du compteur, ça gâche tout.

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