Peintures d’ailleurs

Du fusain, du lin, du bois, un peu de peinture et un souffle de légèreté. Voici ce qui compose les tableaux de David Kunzli. Ce sont les matériaux nobles qui l’intéressent; du papier népalais, des pigments et de la poussière de charbon. La transparence du sujet ne laisse aucun doute sur l’authenticité des visages. Car la muse du peintre, c’est le moment présent, dans les champs, pendant une cérémonie ou en méditation. Son génie, ce sont les regards. Aucune dissimulation possible. C’est la réalité du quotidien, un séjour en bivouac. Un voyage au bout du monde, dans toute sa splendeur, l’élégance et le mystère des racines.

De l’humain

Les personnages semblent sereins mais ils sont intègres avant tout. Détrônés de notre rôle de contemplateur, nous voici projetés avec l’illusion de partager le même espace. Le calme semble apparent et pourtant une fougue secrète anime ces portraits. L’art ne révèle-t-il pas, après tout, la transparence des émotions? de l’humain?

De l’art

Alors que la peinture figerait le mouvement des arts martiaux, la chasse du massaï ou la prière du moine, le fusain laisse entendre le bruissement du kimono, voir la danse des bambous et sentir la chaleur du thé.

Du cœur

Chacun se retrouve dans un des tableaux comme une affinité, une ressemblance, quelque chose qui parle dans le cœur. Pas de sensation magique ou troublante, juste une évidence, des êtres qui retrouvent l’image de leurs émotions.

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