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Un photographe indien trouve son inspiration poétique dans la vie sauvage

Écrit par Vénus Upadhayaya, Epoch Times
06.04.2014
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  • Eléphants du parc national Jim Corbett en Inde. Corbett, le plus ancien parc national en Inde, a été créé en 1936 et abrite de nombreux animaux sauvages, parmi eux des tigres et des éléphants. (Praveen Mohandas)
  • Flamants dans la région de Kutch en Inde. (Praveen Mohandas)

Aucun objectif ne peut être aussi large que celui de l’œil humain, qui peut apprécier à sa juste valeur et sans effort la beauté de la nature. La faune de l’Inde offre fièrement de vastes possibilités à l’inspiration poétique et à l’œil exercé du photographe.

  • Ombres de cerfs sur une rivière dans le parc national Jim Corbett en Inde. (Praveen Mohandas)

Praveen Mohandas, photographe de la faune de Thrissur, au Kerala, reconnait que plus on comprend la nature, plus elle se révèle.

«Avez-vous déjà entendu parler du seul oiseau qui traverse l’Himalaya pour aller jusqu’en Inde? Les oies à tête barrée survolent toute la Sibérie, traversent l’Himalaya, se reproduisent dans le Ladakh et se dispersent dans toute l’Inde, jusqu’à Kanyakumari», déclare Mohandas, 35 ans, qui a voyagé avec son équipe de photographes depuis Ladakh jusqu’à Kanyakumari, afin de pouvoir prendre en photo ces voyageurs à plumes.

  • Aigrettes dans les zones humides de Kole dans le Kerala. (Praveen Mohandas)

Les photos de Mohandas contiennent sans aucun doute une touche de poésie: elles ne révèlent pas seulement l’oiseau, mais aussi son environnement et sa position, ce qui fait que les oiseaux se déploient comme dans un film, dans un cadre tranquille.

«J’ai réalisé une série appelée «Secrets de la prairie» à la manière dont je l’ai perçue, et pas exactement comme elle existe. Je mets l’accent sur les ailes (d’oiseaux), sur la façon dont l’herbe est en mouvement. Il s’agit de la façon dont cet ensemble m’a procuré des sensations», explique Mohandas.

  • Canards pochards à Chambal en Inde. (Praveen Mohandas)

Pendant longtemps, l’Inde a été un havre de paix pour les oiseaux migrateurs, et ils sont des millions à atteindre ses rives côtières, ses lacs intérieurs et ses étangs, générant ainsi de grandes possibilités pour les amateurs de vie sauvage.

Mohandas explique qu’il se rend tous les deux ans au Sanctuaire des Oiseaux de à Bharatpur, au Rajasthan. Ce sanctuaire est une zone humide créée artificiellement qui attire chaque année des millions d’oiseaux d’Europe et de Sibérie. Il précise «Le roi de Bharatpur l’a créé pour servir de terrain de chasse au XVIIe siècle».

  • Rhinocéros au parc national de Kaziranga, en Inde. (Praveen Mohandas)

Selon lui, le plus grand record de chasse d’oiseaux à Bharatpur est de 4.273 oiseaux en un seul shoot, par Lord Linlithgow en 1938. «Vous pouvez imaginer ce que représentait le nombre d’oiseaux à cet endroit». Mohandas donne ces détails tout en se montrant préoccupé par la baisse du nombre des oiseaux migrateurs dans divers sanctuaires en Inde.

«Il n’est pas nécessaire d’aller en milieu sauvage pour comprendre la nature. Par exemple, prenez un serpent dans une zone urbaine; 95 pour cent des serpents observés sont inoffensifs, cependant ils sont tués sans raison», affirme-t-il.

  • cerf tacheté au parc national de Corbett, en Inde. (Praveen Mohandas)

Mohandas estime que beaucoup de croyances traditionnelles indoues respectant les animaux et interdisant leur mise à mort représentaient en fait des «déclarations de préservation».

Les autres photos de prédilection de Mohandas sont les couloirs d’éléphants en Inde. Il déclare: «Les éléphants sont des animaux extrêmement expressifs. En regardant dans les yeux d’un éléphant, vous pouvez réellement y lire ce qu’ils pourraient penser».

Mohandas ajoute: «Quand un éléphant est en colère, la longueur de sa trompe diminue et ses oreilles cessent de s’agiter. Quand ils sont heureux, ils sont comme des enfants et aiment partir en exploration».

  • Tigre traversant au parc national de Corbett, en Inde. (Praveen Mohandas)

Il raconte «J’ai déjà été chassé par les éléphants. Une fois, un petit a accouru vers nous à grande vitesse. Puis, à seulement 10 mètres, il a soudain oublié la raison de sa course, et il est reparti jouer et brouter».

D’après Mohandas, pour photographier la faune, il faut effectivement que la personne établisse une relation avec les animaux. «Tout est dans la façon de les mettre à l’aise. Ils manifestent certains signes – comme mettre de côté la chasse quand ils sentent que vous constituez une menace. Cela nécessite beaucoup de temps et de patience pour gagner leur confiance. Quand ils sentent que vous n’êtes plus une menace pour eux, ils vous permettent de les approcher de si près que vous pouvez réellement les toucher.»

Version en anglais: The Risks of Opposing War

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