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Côte-Saint-Luc: «le meilleur endroit au monde où vivre»

Écrit par Nathalie Dieul, Epoch Times
27.05.2014
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  • Le nouveau Centre communautaire et aquatique comprend trois piscines, dont une piscine olympique extérieure. (Ville de Côte-Saint-Luc)

«J’ai toujours cru que la ville Côte-Saint-Luc, en banlieue de Montréal, est le meilleur endroit au monde où vivre. […] Dans quelle autre municipalité pourriez-vous vivre que celle de Côte-Saint-Luc qui a parmi les meilleurs services récréatifs, de bibliothèques et d’urgence, tout en étant à quelques minutes du centre-ville de Montréal?», peut-on lire sur le blogue de Mitchell Brownstein, conseiller municipal de la Ville de Côte-Saint-Luc depuis 1990. Cette municipalité bilingue est située dans l’ouest de l’île de Montréal, entre l’arrondissement de Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce et l’aéroport international Pierre-Elliott–Trudeau. Elle possède en effet de nombreux attraits, dont celui d’être une ville de banlieue à grande facilité d’accès même aux heures de pointe puisqu’il n’est pas nécessaire d’y emprunter les ponts. Époque Times s’est entretenue avec M. Brownstein.

Époque Times (É.T.) : Pouvez-vous décrire votre ville?

Mitchell Brownstein (M.B.) : Côte-Saint-Luc est une ville de 33 000 personnes, de tous les âges, dont beaucoup de jeunes familles. Dans les dernières années, un nombre important de jeunes familles sont venues s’y installer en raison des nombreux services que nous offrons aux jeunes. La Ville a construit, il y a trois ans maintenant, un nouveau centre aquatique équipé de deux grandes piscines : une piscine de compétition et une piscine récréative. Il comprend aussi un gymnase, une salle d’entraînement et des salles pour y tenir des conférences ou des fêtes pouvant accueillir jusqu’à 350 personnes. Une nouvelle cuisine y a également été aménagée. Tenant compte de la piscine à l’extérieur pour l’été, une piscine olympique de 50 mètres de long, on a donc trois piscines sur le même site. Cette année, la piscine extérieure ouvre le jour de la fête de la Reine, c’est-à-dire le 19 mai.

É.T. : Quels sont les autres services et attraits de la ville?

M.B. : Les parcs sont nombreux de même que les terrains de baseball, soccer, basketball, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, en plus des camps sportifs et artistiques dédiés aux jeunes. Par des activités de théâtre offertes également depuis trois ans, des spectacles et des pièces de théâtre semi-professionnels sont présentés. Côte-Saint-Luc dispose d’une très bonne bibliothèque, peut-être la meilleure sur l’île de Montréal. Il y a beaucoup de choses à faire pour nos résidents et c’est une des raisons pour lesquelles les gens viennent y vivre.

Les habitants disent que nos cols bleus du Service des travaux publics travaillent très fort pour faire tout : ramassage des déchets, nettoyage des rues et réparation, déneigement... On essaie de travailler vite pour enlever la neige. Je pense que les gens sont contents de ça.

É.T. : Pouvez-vous nous parler de la vie communautaire?

M.B. : La population de Côte-Saint-Luc a une façon particulière de vivre ensemble, en communauté, comme cela existait peut-être dans les années 1950 ou 1960. C’est une communauté qui travaille ensemble. Nombreux sont les bénévoles qui veulent faire des choses pour améliorer la qualité de vie de la ville. En guise d’exemple, on a les Vcop qui roulent en voiture pour assister la police. Ils ne peuvent pas faire le travail de la police, mais ils aident quand un problème survient. Quand il y a des événements, ils sont présents pour la sécurité, le trafic, etc. S’ils voient un arbre tombé, une lumière qui doit être remplacée, ils appellent le service approprié pour régler le problème rapidement.

É.T. : Pouvez-vous parler de l’aspect prestigieux de Côte-Saint-Luc?

M.B. : On a gagné beaucoup de médailles pour nos belles fleurs. De plus, on est très respecté à la fois par le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial, car nous travaillons très fort dans différents domaines, pas seulement à l’échelle municipale, mais aussi provinciale et fédérale, pour respecter les droits des minorités par exemple. Quand les membres du Parlement ou de l’Assemblée nationale parlent de Côte-Saint-Luc, ils en parlent avec un grand respect.

É.T. : Comment décririez-vous l’emplacement de votre ville?

M.B. : Peu de municipalités au Canada, aux États-Unis ou dans un autre pays ont l’avantage d’être situées à seulement 10 minutes d’un grand centre-ville. À Côte-Saint-Luc, il est possible de trouver un logement à un prix raisonnable, comparativement aux autres municipalités des grandes villes dans le même contexte. C’est certain qu’une maison à Côte-Saint-Luc est bien moins chère et bien plus proche du centre-ville qu’une même propriété à Toronto qui sera peut-être à 45 minutes ou 1 heure de la ville.

  • Mitchell Brownstein, avocat en droit de l’immigration, est conseiller municipal à la ville de Côte-Saint-Luc depuis 24 ans. (Ville de Côte-Saint-Luc)

On est sur l’île de Montréal. C’est très facile de se déplacer. Je travaille à Côte-des-Neiges et je prends souvent ma bicyclette pour y aller. Pour me rendre à Westmount ou au centre-ville, ce n’est pas loin non plus. Mon fils allait tous les jours au collège Dawson à vélo. Ensuite, quand il a étudié à l’Université de Montréal, il y allait aussi à vélo. Maintenant, il étudie au Barreau du Québec et il prend encore sa bicyclette, parce que ce n’est pas si loin. Comme il a pratiqué avec Dawson et l’Université de Montréal, il est maintenant capable d’aller jusqu’au centre-ville.

É.T. : Côte-Saint-Luc est avant-gardiste dans plusieurs domaines…

M.B. : En effet, Côte-Saint-Luc est la seule ville, tant sur la grande île de Montréal qu’à l’extérieur, à offrir un service de premiers répondants bénévoles. En plus de l’Urgences-santé, on a notre propre équipe d’urgence composée de bénévoles formés pour être capables de faire le nécessaire avant que l’Urgences-santé n’arrive. Côte-Saint-Luc a aussi été la première municipalité au Québec à mettre en place un système de compost en 2007.

É.T. : Vous-même avez un lien spécial avec les immigrants…

M.B. : Je suis toujours ouvert à aider les immigrants. Je travaille comme avocat dans le droit de l’immigration. J’ai une bonne relation avec eux, une bonne connexion, et ça fonctionne très bien.

Notre communauté est ouverte aux immigrants, parce qu’elle est composée d’immigrants. Ils viennent de tous les pays du monde. Plusieurs sont des Juifs venus s’établir dans les années 1940, ou avant, à Côte-Saint-Luc qui était alors un petit village de 3000 ou 4000 habitants. Ce sont ces immigrants qui ont décidé de construire la ville pour commencer une nouvelle vie, ici, au Canada. Étant nous-mêmes des immigrants, nous devons accueillir les autres immigrants.

 

 

 

   

 

     

 

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