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Un jour sans lendemain

Des vies à l’infini

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
11.06.2014
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  • Les acteurs de renom, Tom Cruise (à droite) et Emily Blunt (à gauche), sont les vedettes du film de science-fiction de l’été, intitulé Un jour sans lendemain. (Warner Bros.)

Le tout récent X-Men, Days of Future Past a remarquablement joué avec le concept du voyage dans le temps. Une seconde superproduction s’est également prêtée au jeu à sa manière et a réussi tout autant à tirer son épingle du jeu. Son titre? Un jour sans lendemain, version française de Edge of Tomorrow, inspiré d’un manga japonais du nom de All You Need Is Kill, publié à la fin de 2004.

Cage, Tom Cruise (Oblivion, Minority Report), militaire malgré lui, est envoyé au front de l’armée afin d’éradiquer une entité extraterrestre qui a dominé la presque totalité de la planète Terre. Lors de son premier combat avec les Mimics, il développera un pouvoir surnaturel qui lui permettra de revivre la même journée, encore et encore, jusqu’à ce que la guerre prenne fin.

Comment ne pas faire référence à la comédie classique Groundhog Day (avec Bill Murray) qui plongeait le protagoniste dans le même problème : celui de la journée qui revient sans cesse. Même si l’humour est le centre de ce film des années 1990, il est plutôt l’enrobage de Un jour sans lendemain. Force de constater que les situations comiques émergent facilement avec ce concept de boucle temporelle, pour le plus grand plaisir de l’auditoire.

Tant qu’à être dans les voyages dans le passé, il est possible que certaines mémoires cinématographiques refassent surface pendant le visionnement. Un jour sans lendemain évoque bien des films vus dans les années précédentes. Bien que l’on reconnaisse rapidement l’inspiration des mangas japonais, on ne peut non plus faire autrement que de se souvenir, plus récemment, d’Elysium, de la trilogie de The Matrix, de Final Fantasy : The Spirits Within et d’un film qui date un peu plus, Virus (1999), qui mettait en vedette Jamie Lee Curtis.

Tom Cruise semble toujours au sommet de sa forme, malgré ses 52 ans que l’on ne sent pas. C’est très cocasse et jubilatoire de le voir jouer un militaire bureaucrate forcé d’aller au combat dans les premières minutes du film. Ces quelques moments où l’acteur doit jouer un homme déstabilisé se veut du bonbon pour les cinéphiles et rend hommage aux talents multiples que l’on connaît de Cruise.

Emily Blunt (Looper, The Young Victoria) propose une interprétation très physique, tout comme son coéquipier Cruise. Elle tire avantage de quelques occasions, en gros plan, de faire sentir la sincérité et la douleur qui accablent son personnage, à travers ses yeux tristes et brillants. Son arsenal compte une épée très large qu’elle manie comme personne d’autre, ramenant à coup sûr le côté «manga» à l’avant-plan.

Retrouver Bill Paxton (2 Guns, Aliens) interprétant un personnage mi-sérieux mi-drôle rappelle son personnage amusant et ses compétences d’acteurs dans True Lies de James Cameron.

Le scénario écrit par Christopher McQuarrie, qui avait, entre autres, travaillé sur l’excellent Usual Suspect et Jack Reacher (dans lequel on retrouvait Tom Cruise en tête d’affiche), se veut bien élaboré tout en y incorporant de l’action rapide et en laissant quelques espaces au mystère. L’histoire est relativement terre-à-terre et facile d’accès pour le genre science-fiction, si on le compare à la superproduction de science-fiction de l’été passé, Oblivion, (qui comptait à bord… Tom Cruise) plus opaque et lent. Le tout dans les mains du réalisateur Doug Liman (The Bourne Identity, Mr. & Mrs. Smith), le succès est en vue.

Même si le film n’a pas été filmé en IMAX, l’expérience IMAX 3D demeure un bon choix pour savourer pleinement ce film estival. Dès le début, la scène de guerre sur une plage est palpitante et remplie d’émotions, comme si on s’y trouvait.

 

 

 

   

 

     

 

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