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Le baccalauréat, une porte d’entrée à la française

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
18.06.2014
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  • Le bac reste la porte d’entrée soit vers des études universitaires soit vers un cycle court donnant accès rapidement à l’emploi. (Frederick Florin/AFP/Getty Images)

Cette semaine sera déterminante pour plus de 680.000 élèves candidats à l’épreuve du baccalauréat toutes filières confondues. Plus de la moitié des candidats passera le bac général, 30% dans 86 spécialités du bac professionnel et 20% dans le bac technologique. Alors que le bac général permet de fonder les bases pour un enseignement universitaire et supérieur, le bac pro ouvre la porte de la vie professionnelle. L’examen en lui-même maintient sa renommée pour une utilité plutôt formelle.

Un bac général pour les études longues

Avec 92 % de réussite l’an dernier, le bac général ne semble pas s’imposer comme un obstacle au passage à l’enseignement supérieur, tous les élèves sachant impérativement leur orientation post-bac. Le bac général est une passe obligatoire pour une poursuite des études dans l’enseignement supérieur, un bac seul ne faisant pas le poids nécessaire dans la recherche d’un travail. Selon Emmanuel Sulzer, chargé d’études au Centre d’études et de recherche sur les qualifications, les titulaires du seul bac général éprouvent quasiment autant de difficultés à s’insérer sur le marché du travail que les personnes qui ne possèdent aucun diplôme. En effet, seuls 54% d’entre eux sont employés après trois ans.

Le bac pro pour le choix du travail

Le bac général s’est développé au XIXe siècle après sa création en 1808 par Napoléon et a évolué au fil des décennies en 3 filières : scientifique, économique et sociale, littéraire. Le bac technologique voit le jour en 1968, alors que le bac professionnel doit sa création au ministre de l’Éducation Jean-Pierre Chevènement, qui en 1985, s’était fixé comme but d’atteindre un taux de 80 % de bacheliers par classe d’âge.

Récemment raccourci à 3 ans au lieu de 4, le bac professionnel permet également de donner une chance aux élèves d’accéder aux études supérieures. Certains d’entre eux choisissent de tenter l’enseignement universitaire affichant un taux de réussite inférieur à 4% en licence. D’autres choisissent la filière BTS qui affiche un bien meilleur taux de réussite et prépare à l’insertion rapide dans la vie professionnelle. Le choix du bac pro est de plus en plus populaire avec une augmentation supérieure à 40% d’inscrits depuis 2009, offrant une large panoplie de filières avec souvent un emploi à la clé.

D’après le Syndicat national des personnels de direction de l’éducation nationale (SNPDEN) le bac est une épreuve bien trop chère, coûtant 1,5 milliard d’euros en 2013 qui servirait à «déceler les 60.000 candidats qui ne l’obtiendront pas», alors que le gouvernement souligne l’importance de cet examen aux yeux de la République: «C’est l’honneur d’une grande nation que d’investir 80 euros par candidat pour offrir la possibilité à plus de 685.000 jeunes d’accéder au premier grade universitaire», a déclaré Benoît Hamon.

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