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Yu Shinan, calligraphe aux mille vertus

Écrit par David Wu, Epoch Times
23.06.2014
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  • Yu Shinan, calligraphe aux mille vertus. (Jessica Chang/Epoch Times)

Yu Shinan (558-638) a été considéré comme l’un des quatre plus grands calligraphes du début de la période Tang. Son style calligraphique traduisait l’équilibre et l’élégance.

Issu d’une famille d’aristocrates, Yu a énormément étudié pendant des décennies. On disait que, parfois, il restait enfermé dans la salle d’étude à l’étage pendant des jours pour apprendre et pratiquer la calligraphie.

Dans la salle d’étude, il y avait une grande urne remplie de pinceaux usagés qu’il utilisait et jetait. La nuit avant de s’endormir, il continuait à pratiquer la calligraphie en utilisant ses doigts pour dessiner sur des feuilles jusqu’à ce qu’elles s’usent et finissent par se déchirer.

Réputé pour être un homme calme, Yu possédait des qualités d’honnêteté, doué d’une forte personnalité quand il s’agissait de donner son avis sur les affaires de l’empire. Si bien qu’il a fini par être très apprécié par l’empereur Taizong.

Une bonne posture indispensable

En écrivant, Yu était particulièrement attentif à son travail, aux postures et aux mouvements du poignet plutôt qu’à la qualité du papier ou du pinceau. Pour lui, une posture et un poignet corrects étaient à la base d’une écriture calligraphique de bonne qualité.

L’histoire raconte que l’empereur Taizong, un jour, a demandé à Yu d’écrire, sur l’immense paravent d’une salle, les 105 histoires de femmes qui symbolisaient l’exemple. Dès que l’empereur lui a montré et lu le scénario, Yu s’est mis à écrire. Doté d’une mémoire photographique, Yu était capable de planifier la structure. Ainsi, il a achevé la tâche en moins d’une journée. Pour orner correctement les cloisons, Yu n’a pas hésité à changer fréquemment de posture. Une fois son travail achevé, il n’y avait pas une seule erreur.

L’empereur Taizong adorait la calligraphie de Yu. On raconte que Yu est devenu le professeur de calligraphie de Taizong. Un jour, l’empereur Taizong était en train de recopier la calligraphie d’un caractère chinois 戬 (Jian) de Yu. Il était parvenu à la moitié quand Yu est entré. Voyant que la moitié du caractère manquait, Yu a complété la suite du caractère 戈.

Plus tard, Taizong montra l’écrit à un chancelier à qui il demanda de commenter la calligraphie de Yu. Le chancelier répondit que seul le 戈 à côté 戬 était une bonne copie. Impressionné par la perspicacité du chancelier, l’empereur accorda encore plus de valeur à la calligraphie de Yu.

Des valeurs incontestées

Des années plus tard après le décès de Yu, l’empereur a déploré de ne plus pouvoir trouver de professeur aussi compétent pour lui apprendre la calligraphie.

Selon l’empereur Taizong, Yu était un homme pourvu de cinq mérites exceptionnels: un bon niveau de vertu, la fidélité et la justice, des connaissances notamment en littérature, et l’excellence en écriture et en calligraphie. C’était le véritable reflet d’un homme de loyauté et de compassion, possédant les bonnes manières. C’est pourquoi il a été classé parmi les 24 personnes qui ont contribué à la fondation de la dynastie Tang.

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