Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Sylvia Perez Cruz, sur les ailes d’une blanche colombe

Écrit par Michal Bleibtreu Neeman, Epoch Times
26.06.2014
| A-/A+
  • Sílvia Pérez Cruz au festival Jazz sous les pommiers 2014. (Epoch Times)

Coucouroucoucou, roucoule Sílvia Pérez Cruz, la chanteuse catalane impossible à classer qui a été découverte par le grand public en France avec la bande sonore de Blancanieves (2013).

Sílvia Pérez Cruz peut compter parmi ses exploits, à part les multiples projets auxquels elle a participé, le prix Goya 2013 pour la meilleure chanson originale et deux albums personnels dont le dernier, Granada, est sorti en Espagne au mois de mai dernier et sortira en France à la rentrée.

La chanteuse qui s’est produite avec plusieurs groupes (entre autres Llama et Las Migas) est passée par plusieurs styles dans sa carrière – du jazz au flamenco, au fado ou à l’Habanera. Elle a chanté en plusieurs langues – le catalan, le castillan, le portugais –, a atteint sa maturité et semble trouver sa voix. Aujourd’hui Sílvia Pérez Cruz nous offre une musique du monde très personnelle, très sensuelle, avec une voix exceptionnelle. Car son chant semble sortir du plus profond de la terre, doux et puissant, serein et limpide à la fois.

Un incroyable talent

La jeune Catalane doit-elle son talent à un cocktail génétique particulièrement réussi? Elle est née dans une famille de musiciens, de mère chanteuse et de père guitariste, comme elle le raconte sur scène. Son premier album 11 novembre vendu à 20.000 exemplaires a été intitulé ainsi en hommage à son père Castor Pérez né le 11 novembre 1955 et disparu le 10 novembre 2010 pendant les enregistrements. En effet, de nombreuses chansons qu’elle interprète ont été créées par ses parents et la chanteuse leur rend hommage à chaque instant.

Sílvia Pérez Cruz fait parcourir des paysages et des émotions, traversant frontières, mers et montagnes, solitude et amour, jubilation et tristesse, douleur universelle et joie ultime. Elle nous porte sur ses ailes de colombe blanche, sur les vagues de son imagination, au fil des thèmes de ses chansons. Elle nous porte avec légèreté, à travers ce mélange de musiques et de langues qu’elle a su réinventer et s’approprier.

En attendant son prochain album, Sílvia Pérez Cruz remplit les salles en Espagne comme en France. L’été dernier, elle a été acclamée au festival Les Suds à Arles et au festival Jazz sous les pommiers à Coutances. Au mois de mai, elle a reçu le prix de la Fondation Orange. La semaine dernière, elle a enchanté le public au festival Parfums de Musiques qui s’est tenu à la Roseraie du Val-de-Marne. Et, pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, une dernière chance pour cet été se présente le 27 juillet au festival de Valence.

Epoch Times est publié en 21 langues et dans 35 pays

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.