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70e anniversaire du débarquement

Écrit par Michal Bleibtreu Neeman, Epoch Times
07.06.2014
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  • Marvin Jr. Gilmore et Germaine Uguen. (Michal Bleibtreu Neeman/Epoch Times)

Depuis le mois d’avril et jusqu’à fin d’août, la France célèbre le 70eme  anniversaire du débarquement et de la bâtaille de Normandie.

Les cérémonies officielles se sont déroulées comme on le sait, le 6 juin, mais les événements et les attractions ouverts à tous continuent jusqu’au mois d’août. 70 jours de commémorations seront consacrés aux 70 années de libération.

Feux d’artifices, parachutages, défilés des véhicules militaires d’époque, concerts, films et pièces de théâtres, animations musicales, défilés et acrobaties aéronautiques, camps reconstitués, visites nocturnes, musées et même rencontre avec un soldat virtuel né en 1920 sur les réseaux sociaux.

L’un des points à visiter est bien-sûr Sainte-Mère-Église. Sainte-Mère-Église fut la première ville libérée par les alliés. Au début des années 70, le musée Aireborne y a été fondé face au clocher auquel le parachutiste John Steel est resté suspendu avant d’être capturé par les Allemands, après un mauvais parachutage.

  • Entrée du musée. (Michal Bleibtreu Neeman/Epoch Times)

Il s’agit du musée le plus grand d’Europe consacré aux parachutistes américains de la 82ème et de la 101ème divisions que l’on peut voir dans le célèbre film Le jour le plus long avec John Wayne dans le rôle du lieutenant-colonel Benjamin H. Vandervoort. Pour le 70e anniversaire du débarquement, le musée a mis en place du 1er au 8 juin la reconstitution du camp militaire «Géronimo», mettant en scène les troupes aéroportées américaines en Normandie. 150 participants et 70 véhicules tous venus de France y prennent part. Les moindres détails ont été supervisés afin de rester fidele à l’authenticité de l’exposition. «Le but n’est pas seulement spectaculaire, il est aussi didactique», explique l’un des participants.

  • Reconstitution des camps militaires. (Michal Bleibtreu Neeman/Epoch Times)

Dans cette ambiance festive où se rencontrent les anciens citoyens normands, témoins de la guerre, les vétérans et leur famille venus des États-Unis, d’Angleterre, Écosse, Irlande, Canada, Australie ; des collectionneurs, des jeunes soldats; les Français n’oublient pas. C’est l’un des point primordial des commémorations – la transmission du passé à ceux qui sont nés libres et prennent la liberté comme acquise.

Le musée Airborne répond à cette ambition. Après avoir appris de manière vivante les événements du jour J (D Day) et les jours qui le suivirent, le visiteur qu’il soit jeune ou âgé, sort avec l’idée que si la liberté n’a pas de prix, la guerre elle, est un carnage infernal.

L’un des fondateurs du musée Airborne fut le colonel Robert Martin Murphy. À l’âge de 17 ans, Murphy s’engage dans l’armée et intègre l’école de parachutisme Airborn School. Trois ans plus tard il se retrouve parmi les rares éclaireurs parachutistes (pathfinders) de la 82ème  division. Il sera également parmi les rares chanceux de ces éclaireurs  qui ont réussi à atterrir  là où il était prévu d’atterrir près de Sainte-Mère-Église et d’accomplir leur mission. Robert Murphy, appelé Bob par ses amis, est décédé en octobre 2008.

Une leçon d’histoire - Un message de paix

  • Visite du musée. (Michal Bleibtreu Neeman/Epoch Times)

À quelques dizaines de Kilomètres de Sainte-Mère-Église, dans un village du littoral normand près de Saint-Lô, on participe également aux festivités en projetant le film The Immortals dédié à Robert Murphy.

«Robert Murphy a consacré sa vie pour transmettre cette leçon de l’histoire et ce message de paix», raconte madame Michèle Vlahos, une proche amie, philanthrope et la productrice du film The Immortals. «15 ans après le débarquement il est revenu avec de l’argent, des donations des Américains à Sainte-Mère-Église pour fonder le musée. Il y est revenu tous les ans.»

La commémoration a réuni Marvin Jr. Gilmore qui a débarqué en Normandie en juin 1944, Madame Germaine Uguen qui, sous les décombres, a survécu aux bombardements de Saint-Lô alors que 14 de ses amies y ont trouvé la mort; Madame Auvray, qui avait 18 ans en 1944 et qui a connu Rober Murphy pour l’avoir soigné de ses blessures et dont la maison a été réquisitionnée pour une nuit par le général Rommel ! Les enfants et les petits enfants de ces précieux témoins étaient également présents pour écouter cette leçon d’histoire.

  • Marvin Jr. Gilmore. (Michal Bleibtreu Neeman/Epoch Times)

L’invité d’honneur était Marvin Jr. Gilmore qui est arrivé de Boston pour accompagner le film et préserver la mémoire des vétérans. Marvin Gilmore est le premier afro-americain à recevoir la légion d’honneur en Nouvelle Angleterre. Gilmore âgé de 90 ans a servi dans le bataillon des armes automatiques anti-avions(AWBN). Son discours lors de la projection touchait les spectateurs: «je suis très heureux d’avoir pu survivre à la deuxième guerre mondiale, d’être en vie ce soir et de voir beaucoup de visages jeunes. Mon seul est vœu qu’il n’y ait plus jamais de guerre. J’ai survécu à cette guerre et je suis aujourd’hui avec vous. Aujourd’hui nous vivons la paix mais il y a encore des pays où les gens se battent les uns contre les autres, nous avons sacrifié notre vie en luttant pour la paix et j’espère que cela servira de leçon.»

Pour en savoir plus: www.le70e-normandie.fr

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