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Quand les Nations se penchent sur l’état de santé de la planète

Écrit par Edwige Ansah, Epoch Times
02.07.2014
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  • Lors de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, John Scanlon, directeur de la Cites, la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinctions, une organisation liée à l’ONU, a fait entendre sa voix contre le commerce illicite de l’ivoire. (DSG$PHOTO.COM/Wikimedia)

Du 23 au 27 juin s’est tenue à Nairobi l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA). Cet organe a pour objectif de donner à l’environnement une dimension mondiale aussi importante que la paix, la sécurité, la finance ou la santé.

L’état de santé de la planète a conduit, en juin 2012 lors de la conférence sur le développement durable Rio+20, à la décision de doter la PNUE d’un organe qui détient un réel pouvoir dans l’élaboration des politiques environnementales.

Créée en mars 2013, l’UNEA est considérée par l’ONU comme «l’organe onusien du plus haut niveau jamais réuni sur l’environnement». Son objectif est de renforcer le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dont le siège est au Kenya, au nord de Nairobi à Gigiri. Cet organisme, qui date de 1972, dépend des Nations unies. C’est le premier à être installé dans un pays en voie de développement.

Il a pour mission de coordonner les activités des Nations unies dans le domaine de l’environnement et d’assister les pays dans la mise en œuvre de politiques environnementales.

L’UNEA répond à l’appel lancé par les dirigeants mondiaux lors de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20), qui s’est tenue au Brésil en juin 2012, pour renforcer le rôle du PNUE en tant que principale autorité mondiale de l’environnement.

Un état de santé préoccupant depuis les années 1980

Les rencontres décennales organisées depuis 1972 par les Nations unies ont pour principe la volonté d’inscrire le monde dans un autre paradigme de développement économique, le développement durable.

«Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs», telle est le principe que pose le rapport Notre avenir à tous rédigé en 1987, plus connu sous le nom de rapport Brundtland, du nom de la présidente de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations unies à l’époque, Gro Harlem Brundtland, alors ministre d’État du royaume de Danemark.

Ce concept de développement durable, repris en 1992 lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, a conduit les Nations unies à se placer en tant qu’acteur incontournable dans le domaine de l’environnement. Née de la volonté des peuples à garantir la paix et la sécurité après la Seconde guerre mondiale en juin 1945, l’organisation des Nations unies s’est, depuis cette date, attelée à son rôle d’arbitre des conflits et de protection aux peuples.

C’est dans ce sens que son action sur la préservation de l’environnement s’est inscrite dans le paysage planétaire.

Des actions, des réactions, une concertation renforcée

Cette première session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement a réuni les 193 États membres autour du Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, avec pour thème de fond «Permettre à tous de vivre dans la dignité». Des invités prestigieux comme SAS Albert de Monaco, des ministres, ONG ou encore des acteurs, soit plus de 1.200 participants, provenant notamment de l’économie et du droit, ont apporté leur contribution. Ainsi, John Scanlon, directeur de la Cites, la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinctions, une organisation liée à l’ONU, a fait entendre sa voix contre le commerce illicite de l’ivoire et le braconnage, particulièrement celui qui touche les éléphants et les rhinocéros.

À la clôture de cette session qui portait précisément sur «les objectifs de développement durable et l’Agenda de développement post-2015, y compris la consommation et la production durables», Monsieur Ban Ki-moon a déclaré: «Grâce à son rôle accru en tant qu’organe subsidiaire de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Assemblée de l’ONU pour l’environnement a le mandat et la capacité de placer l’environnement comme une question d’une importance cruciale pour tous les gouvernements, aux côtés de la paix et de la sécurité, de la réduction de la pauvreté, de la santé mondiale, du commerce et de la croissance économique durable».

«Le message est clair: protéger le système de soutien à la vie de l’humanité est partie intégrante du développement durable. Et c’est un devoir pour tous», a ajouté le Secrétaire général en précisant que, lors du Sommet qui se tiendra le 23 septembre à New-York, tout sera fait pour mobiliser la volonté politique et aller vers les mesures pour lutter contre le changement climatique.

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