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Histoire drôle ou drôle d’histoire

Écrit par Gilles Beziers La Fosse
12.07.2014
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  • Des manifestants se sont regroupés pour soutenir l’action des 9 activistes de la confédération paysannes et revendiquer une agriculture responsable. (François Nascimbeni/AFP/Getty Images)

Les mille vaches, ou le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. Il était une fois un fermier qui voulait s’enrichir avec des vaches, pas une ou deux ou dix ou cent mais mille. Des tonnes de lait, de crème en perspective de quoi se faire du beurre, du blé ou de l’oseille, bref on en perdrait presque son latin d’autant que ni le beurre ni le lait ne l’intéresse, ce qui compte pour lui c’est le lisier ou les bouses bien liquides qu’il veut stoker dans de grandes citernes pour les transformer en gaz.

Du coup la qualité du bon «lolo» pour nos chers têtes blondes, il n’y pense guère, et le bien être des vaches encore moins. Elles ne pourront pas sortir faire pipi dehors, car il ne faut perdre la moindre goutte de ce précieux liquide. Il faut produire à moindre coût car après tout c’est une usine et toutes ces bêtes à cornes il faut bien les nourrir avec… du bon soja transgénique importé du Chili ou d’Uruguai ou les populations meurrent victimes de la pollution – des tonnes de pesticides pulvérisées à côté de chez eux – mais on s’éloigne du sujet. D’ailleurs c’est loin? C’est où ces pays?

Revenons en à nos moutons ou plutôt à nos 1.000 vaches, les meilleures, les plus productives les «pisseuses» de lait et de bon lisier qui une fois digéré par les méthaniseurs se transformera en gaz qui fera tourner des turbines qui produiront, oh miracle, de l’électricité rachetée par EDF à prix d’or à ce producteur de lait peu scrupuleux! Et sans aucune éthique.

Alors elle est pas drôle mon histoire? Attends elle est même pas finie, on a pas parlé de pollution. Dans ces grandes cuves, des tonnes de boue pleines d’antibiotiques, de nitrates et de résidus toxiques seront épandues sur des centaines d’hectares au risque de polluer les nappes phréatiques, les sols, les plantes et les rivières qui se jettent dans la mer où les petits poissons essayent de grandir dans un environnement pourri, s’ils n’en meurent pas tous. Et là? Elle est plus drôle mon histoire? Les petits poissons, ce pourrait être nos enfants? Évidemment ce n’est qu’une histoire… à suivre.

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