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Plan Mofaz: un pas vers la paix

Écrit par Rémi Bleibtreu, Epoch Times
29.07.2014
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  • Le président israélien Shimon Pérès (à droite) en discussion avec Shaul Mofaz (au centre) représentant le parti Kadima. (Yin Dongxun-Pool/Getty Images)

Israël-Palestine – Shaul Mofaz a proposé une idée totalement «en dehors de la boîte» selon sa propre expression et qui doit être «considérée sérieusement» pour pouvoir passer du stade de l’idée à celui de l’action. «Si tous les participants jouent leur rôle, on pourra avoir des résultats à long terme», a-t-il ajouté.

«On n’a pas beaucoup de temps, pas des mois ni des semaines, on n’a que quelques jours pour arriver à obtenir la sécurité pour les habitants d’Israël. On ne peut pas retourner à la formule des ententes qui ont succédé aux opérations "Amoud anan" (Pilier de défense) et "Oferet yetsouka" (Plomb fondu). Il faut quelque chose de plus important qui mettra un terme à la menace des roquettes et enrayera le cercle vicieux.»

Shaul Mofaz, ancien chef d’état-major des forces israéliennes a été ministre de la Défense en 2002 et vice Premier ministre en 2012, il est actuellement membre de la Knesset. Ayant déjà suscité l’intérêt des différents partis et recueilli le soutien de Benyamin Netanyahu et de Shimon Pérès, son idée est de donner une très grosse somme d’argent pour reconstruire Gaza et assurer son avenir économique en échange du désarmement de la Bande. Cela revient à mettre le Hamas hors-jeu par l’intermédiaire de forces internationales garantissant ainsi aux Palestiniens un avenir décent dans une structure plus proche des démocraties à l’Occidentale – tournées plus vers l’éducation et le développement économique que vers la lutte armée.  

Il semble en effet que de nombreux pays arabes en aient assez des groupes terroristes armés, ainsi d’autres pays de la région pourraient se joindre à l’Égypte et à la Jordanie dans leur effort pour rejeter les appels à la violence et trouver une solution pacifique au conflit.

D’après Sylvie Cohen, du Jerusalem Post, les pays arabes voisins seraient de plus en plus conscients «que c’est le même islam radical, réactionnaire, violent et antisémite à l’œuvre en Irak, en Syrie et en d’autres parties du Moyen-Orient, qui anime le Hamas dans sa guerre contre Israël», et toujours d’après la journaliste, ces pays «en ont assez».

Shaul Mofaz se veut optimiste: «L’État d’Israël doit engager les pays occidentaux à se prononcer pour le désarmement de Gaza avec l’aide de l’Égypte et de la Jordanie. Le fait que les expériences précédentes d’interventions internationales ont été concluantes, en Syrie pour l’armement chimique et en Iran pour l’enrichissement de l’uranium, indiquent qu’il s’agit d’une démarche applicable et efficace».

M. Mofaz, sans renier l’offensive en cours, indique une voie pour une paix durable, celle de la prospérité: «Parallèlement à l’offensive terrestre, Israël doit mener une campagne pour expliquer la situation et récolter un soutien international pour le désarmement des roquettes par l’intermédiaire d’une force internationale.»

M. Mofaz trouve «tout à fait légitime» la réponse d’Israël aux tirs du Hamas et n’imagine pas Londres, Washington ou Paris menacés quotidiennement par des roquettes lancées à quelques dizaines de kilomètres seulement. «Israël, non plus, ne peut consentir à se trouver continuellement sous la menace.»

Sur le site de Haaretz, on peut lire un message du célèbre chef d’orchestre Daniel Barenboïm, qui est à la fois israélien et palestinien: «seule la compassion pourra résoudre le conflit, autrement nous y perdrons tous».

 

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