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Les conséquences sur l’environnement de l’entretien des bateaux au sol

Écrit par Madeleine Almberg, Epoch Times
08.07.2014
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  • Selon un rapport suédois, l’entretien des bateaux à terre déclenche de graves conséquences sur l’environnement. (Britta Eklund)

La saison de plaisance est ouverte en Europe du Nord, mais selon un récent rapport suédois, l’entretien des bateaux sur terre est une sérieuse source de pollution. Ce document appelle les propriétaires de ports ou de bateaux et les clubs de navigation à trouver de nouvelles méthodes de maintenance plus respectueuses de l’environnement.

Le rapport rédigé par des scientifiques de l’Université d’Uppsala souligne la nécessité de meilleures réglementations pour encadrer le décapage et la peinture des bateaux sur terre afin de réduire l’impact négatif sur l’environnement et la santé humaine.

Depuis les années 50, l’utilisation de produits chimiques a augmenté et des études révèlent des niveaux élevés de cuivre, de zinc, de plomb, de mercure, de cadmium et de tribulylétain dans l’environnement.

«Une grande partie de ces substances toxiques viennent des peintures anti-salissure,» a expliqué Britta Eklund, l’une des auteurs du rapport. «Les gens ont utilisés des peintures saturées en substances toxiques pendant des dizaines d’années et lorsqu’ils décapent ou sablent les bateaux, ces substances finissent dans le sol.»

Selon le rapport, l’usage du cuivre sur terre dépassait de 100 fois la valeur indicative pour un usage sensible, l’usage du plomb dépassait de 180 fois et l’usage du mercure de 450 fois la valeur indicative. Mais les métaux ne sont pas le seul problème: l’usage des hydrocarbures aromatiques polycycliques dépassait de 2000 fois la valeur indicative et les polychlorobiphényles de 500 fois. Mais, selon Mme Eklund, c’est l’usage du tribulylétain qui dépasse tous les niveaux et déclenche les inquiétudes.

«Je pense que le problème le plus sérieux est le tribulylétain,» a-t-elle expliqué. «Malgré le fait que ce matériau a été interdit en Suède et dans le reste de l’Union européenne depuis 1989, du tribulylétain est toujours rejeté au cours de l’entretien d’un bateau. Nous pensons qu’il est rejeté lorsque les couches les plus anciennes de peinture sont grattées. Le tribulylétain est hautement toxique même en faible concentration et il possède des propriétés de perturbation endocrinienne pouvant affecter la reproduction. Des torts causés au système immunitaire ont également été observés chez des mammifères.»

Selon David Langlet, un autre auteur du rapport, les propriétaires portuaires doivent réfléchir attentivement à ce qu’ils veulent demander aux propriétaires de bateaux lorsque ces derniers utilisent leurs marinas pour entretenir leurs bateaux.

«Le plus important maintenant, c’est que des questions de responsabilités  autour des cales sèches doivent être posées,» a ajouté Britta Eklund. «L’étape suivante doit considérer ce qui peut être fait et apporter des améliorations pour l’avenir.

Toutes les matières toxiques trouvées dans le sol peuvent constituer un danger grave pour la santé des hommes et des autres organismes vivants lorsqu’elles excèdent les niveaux recommandés. La pluie peut également libérer des substances dans les eaux environnantes et ruiner des écosystèmes entiers.

«Une étape importante pour résoudre ces problèmes environnementaux est de stopper l’usage de peintures anti-salissure qui rejettent des substances toxiques,» a conclu Mme Eklund. «Pour la mer Baltique en particulier, je ne vois pas l’utilité de substances toxiques pour protéger les bateaux des organismes salissants. Il y a plusieurs alternatives mécaniques.»

Des alternatives non-toxiques aux peintures anti-salissures sont maintenant disponibles, mais il sera toujours nécessaire de gérer les déchets d’anciennes peintures de façon à respecter l’environnement. 

Version en Suédois: Skötsel av båtar på land leder till en starkt försämrad miljö

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