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L’entrevue

Écrit par Nathalie Dieul, Epoch Times
09.07.2014
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  • «Dans cette poignée de main que vous tendez vers l’autre, il y a toute votre assurance, toute votre joie d’être là. Votre rêve passe dans votre poignée de main.» (Mike Johnson/freeimages.com)

Conseil no 1 : soyez disponible

«Chaque entrevue devrait être considérée comme un trésor en soi, comme une opportunité en soi», souligne le recruteur, qui regrette qu’environ 50 % des gens qu’il appelle pour leur proposer une entrevue soient indisponibles, ou encore cela ne leur convient pas à 100 % et ils préfèrent attendre leur tour. «Je n’ai même pas envie de vous rappeler pour un autre tour, parce que l’employeur veut avoir quelqu’un qui veut travailler.»

Ce conseil s’adresse également une fois que vous avez obtenu le poste tant convoité : si vous désirez progresser dans votre rôle et évoluer au sein de l’entreprise, il est nécessaire de vous rendre disponible auprès de l’employeur.

Conseil no 2 : soyez ponctuel

Soyez ponctuel : même si cela paraît logique, environ 7 personnes sur 10 arrivent en retard à leur première entrevue avec M. Sicotte. «Si vous êtes en retard, c’est terminé. C’est un défaut de ponctualité. Ne soyez pas en retard la prochaine fois.» La présidente de PGPR ajoute : «C’est un peu comme être en retard pour un rendez-vous avec soi-même. C’est le premier rendez-vous le plus important et c’est avec vous-même, alors imaginez si vous êtes en retard avec votre futur employeur qui n’en sera pas un, et qui ne fera certainement pas de recommandations à votre égard…»

Conseil no 3 : souriez et soyez poli

Avant d’être entendu, vous êtes vu, alors souriez si vous voulez donner bonne impression. «On ne l’a pas assez mentionné et on ne le mentionnera jamais assez», insiste Éric Sicotte. «Vous pouvez être la personne la plus intelligente, si vous êtes désagréable, ça ne va pas être positif pour votre carrière.»

Conseil no 4 : la poignée de main

Souvent, lorsque vous arrivez pour une entrevue, vous faites l’erreur de penser que la personne vous connaît déjà, puisqu’elle a reçu votre CV et vous a convoqué. Même si vous êtes nerveux et que vos mains sont moites ou fuyantes, prenez la peine de tendre la main et de vous présenter : «bonjour, mon nom est…, et je suis heureux d’être ici», puis attendez d’être invité à vous asseoir.

Mme Genest avoue avoir déjà presque broyé la main de quelqu’un tellement elle était heureuse qu’il la rencontre. Faites donc l’exercice de serrer la main de quelqu’un avant la fameuse entrevue, pour être capable de doser comme il faut la poignée de main qui est cruciale dans les premières secondes de l’entrevue. «Dans cette poignée de main que vous tendez vers l’autre, il y a toute votre assurance, toute votre joie d’être là. Votre rêve passe dans votre poignée de main», souligne-t-elle.

«En terminant, l’on ne doit pas négliger ni prendre pour acquis les petits gestes de la vie quotidienne et professionnelle : saluer tous les gens sur son passage lors d’une entrevue d’embauche ou même couramment dans le cadre de sa vie professionnelle, remercier les gens – ce sont tant d’éléments qui contribuent directement à faire ressortir positivement sa personnalité et son savoir-être», ajoute M. Sicotte.

Conseil no 5 : parler c’est bien; écouter est essentiel; poser des questions, c’est mieux.

Le PDG de SICOTTE Recrutement a écrit pour compléter la conférence : «Afin de stimuler la conversation avec un employeur éventuel lors d’une entrevue d’embauche, l’un doit pratiquer l’écoute active et contribuer positivement à la discussion. Une bonne manière de le faire est de poser des questions pertinentes durant l’entrevue.

«Un candidat doit prendre des notes durant l’entrevue de manière à pouvoir revenir sur certains des sujets ou faits saillants discutés, regrouper ses idées et l’aider à mieux structurer sa pensée avant de poser des questions.

«Par respect pour son interlocuteur, il est impératif de ne jamais interrompre ce dernier. Interrompre un recruteur ou tout autre interlocuteur démontre en fait un manque d’écoute qui pourrait s’avérer fatal dans un contexte d’entrevue et nuisible en général dans son quotidien professionnel.

«Un truc pour être certain de ne jamais interrompre son interlocuteur? Permettre un temps d’arrêt d’une seconde après l’intervention de ce dernier. Cela permet aussi de mieux structurer sa pensée avant de répondre.»

Question piège no 1 : où avez-vous postulé?

Plusieurs personnes commettent des erreurs lorsqu’on leur demande où elles ont postulé. Elles veulent faire sentir qu’elles sont importantes et populaires, alors elles répondent : «J’ai postulé chez Rio Tinto, chez IGA, chez Desjardins et au Collège Lasalle.»

Le spécialiste du recrutement explique pourquoi cela est une erreur : «c’est un peu comme si vous disiez à une fille "je t’invite à venir avec moi mais, en passant, je courtise Natacha, Francesca, Nicole, Francine, Huguette et Laure. À qui la chance?" Et donc ça ne fonctionne pas. Il ne faut pas donner tous les endroits où on a appliqué. Quelle est la réponse? "M. Sicotte, je veux travailler pour vous, juste pour vous, rien que pour vous. J’ai tout appris à votre sujet. J’ai suivi votre parcours sur Twitter depuis un mois. J’ai beaucoup aimé tel article. J’ai su que vous étiez allé à une conférence et j’y suis allé."»

Question piège no 2 : quel est votre objectif salarial?

Définissez votre objectif salarial avant l’entrevue. Pour cela, il suffit de faire le total de vos factures (loyer, voiture, nourriture, etc.) et d’y ajouter son facteur bonheur (sorties, gym par exemple) : cela dépend de votre niveau de vie. Une fois en entrevue, lorsque l’on vous posera la fameuse question, vous pourrez y répondre sans hésitation : «Mon objectif salarial, c’est 47 000 $ par année. À mon dernier emploi, j’en gagnais 45 000 $, mais mon niveau de vie a augmenté depuis.»

Évitez surtout de dire «je suis très ouvert». En effet, si vous donnez cette dernière réponse, l’employeur va essayer de voir jusqu’à quel point vous l’êtes. À moins d’être indépendant de fortune, vous avez un objectif à respecter.

Certaines personnes entreprennent des défis en acceptant par exemple un travail rémunéré 31 000 $ par année, alors que leur objectif salarial est de 37 000 $. Si vous n’êtes pas en respect avec votre objectif salarial, vous allez être malheureux. Vous allez quitter votre emploi hâtivement ou encore être renvoyé parce que vous êtes incapable de soutenir la pression.

Ressources :

- L’organisme La Maisonnée offre des services gratuits d’aide à la recherche d’emploi pour les nouveaux immigrants arrivés depuis moins de cinq ans : www.lamaisonneeinc.org ou tél. : 514 271-3533.

- Les clubs de recherche d’emploi proposent une aide gratuite et professionnelle aux chercheurs d‘emploi : www.cre.qc.ca/fr/qui/membres.html ou tél. : 514 366-3536.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.