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Faire appel aux services d’un courtier ou pas

Écrit par Sophie Brunswig, Epoch Times
09.07.2014
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Que vous souhaitiez accéder à la propriété ou revendre votre bien immobilier, il existe deux manières principales de procéder : avec ou sans courtier immobilier.

Au Québec, la tendance de vendre ou d’acheter des propriétés de particulier à particulier s’est développée. En effet, las de débourser autant pour une commission qu’ils ne jugent pas appropriée, les futurs acquéreurs et revendeurs ne souhaitent plus passer obligatoirement par la case «courtier». C’est ainsi que des sites comme DuProprio.com, principal réseau immobilier sans commission au Québec, ont vu le jour. Connu par presque tous, ce dernier permet aux futurs acquéreurs d’éviter les frais inhérents aux services d’un courtier en immobilier, leur permettant bien souvent d’économiser de façon substantielle sur les commissions qui se situent en général entre 4 % et 7 % du prix de vente de la résidence. Ce facteur principal de choix dénote bien que les consommateurs ne veulent plus payer pour un service qu’ils pensent pouvoir s’offrir eux-mêmes, au vu des montagnes d’informations qui pleuvent sur le Net.

Des points à prendre au sérieux

Toutefois, les démarches ne sont pas simples pour autant, car vendre sa maison sans courtier demande de l’implication en matière de temps. Il faut gérer l’aspect publicitaire, fixer le prix du bien immobilier en fonction de l’offre et de la demande du marché, gérer les appels et les courriels, faire les visites et discerner les vrais acheteurs potentiels. Ensuite viennent la négociation et la signature du contrat qui requièrent quelques habiletés et beaucoup de recherches d’information en amont.

Des avantages concrets

La Chambre immobilière du Québec (CIQ) met en avant la nécessité de faire appel à un courtier immobilier. Comme indiqué sur son site Web, ce dernier «prend vraiment en main votre projet en voyant à tous les détails, de la gestion des visites jusqu’à la signature des contrats; offre à votre propriété une grande visibilité […]; a accès à un réseau de 1500 courtiers qui travaillent ensemble pour vous, ce qui multiplie les opportunités de vendre votre maison; connaît le marché afin de vous donner une opinion juste de la valeur marchande de votre maison, [… et] vous renseigne sur le prix des résidences comparables, les tendances de votre secteur ainsi que les conditions du marché».

Toujours selon la CIQ, «les courtiers immobiliers de la région ont connu une hausse de 7 % en début d’année par rapport à l’an dernier». Cette augmentation amène à penser que les gens se tournent encore vers les courtiers immobiliers pour leurs transactions, la valeur ajoutée étant le service après-vente et les liens avec les banques pour le prêt.

S’orienter vers un procédé différent

Une autre option très répandue est l’achat et la vente de particulier à particulier. Si vous faites appel à un site tel que DuProprio.com, une trousse de service vous sera fournie. Elle comprend les affiches publicitaires, les photos en ligne, les annonces en ligne et dans les journaux, les documents légaux et les services-conseils aux particuliers qui vendent leur maison.

Quelques personnes font également appel à des spécialistes tels que des avocats ou des notaires pour être appuyées dans les démarches légales et recevoir les meilleurs conseils, en espérant ne pas dépenser autant, voire plus, qu’en requérant aux services d’un courtier immobilier.

La principale raison du désintérêt de la part des vendeurs et acquéreurs serait les commissions trop élevées. Le président de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ), Robert Nadeau, déclare qu’«il n’y a aucune loi qui régit la commission d’un courtier, tout est une question d’offre et de demande».

Afin de faire un choix judicieux et de saisir toutes les possibilités qui s’offrent à vous, n’hésitez pas à consulter les forums spécialisés en immobilier et les sites de protection des consommateurs.

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