Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Les nouvelles mesures contre le terrorisme

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
21.01.2015
| A-/A+
  • Le Premier ministre Manuel Valls lors de son discours à l’Assemblée nationale le 13 janvier. (François Guillot/AFP/Getty Images)


Bouleversée, la France cherche les remèdes à la crise. Suite à l’attentat meurtrier contre le journal satirique parisien qui a choqué le monde entier et mobilisé l’ensemble des espaces médiatiques et politiques français, l’État a dû apporter des mesures à la hauteur des évènements. Même si les dispositifs militaires conséquents mis en place se veulent rassurant, d’autres plus discrets pourraient être plus proches du cœur véritable du problème.   

La réponse militaire coordonnée

«Oui la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme radica », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls pendant sa déclaration en hommage aux victimes du terrorisme à l’Assemblée nationale. Il a précisé toutefois que le gouvernement mettrait en place des «mesures exceptionnelles mais jamais des mesures d’exception». Aucune nouvelle loi n’étant prévue dans la hâte, seul un renforcement significatif des moyens logistiques et humains est à l’ordre du jour, suivi d’un meilleur contrôle des réseaux sociaux, qui doit être mis au point d’ici à mercredi. 

«L’argent est le nerf de la guerre», déclara Thucydide, général athénien et auteur d’un ouvrage ancien sur la guerre du Péloponnèse. Cette citation n’a jamais été autant d’actualité. D’un côté les apprentis combattants djihadistes se voient offrir une récompense allant jusqu’à 2 000 dollars, voire une situation pour des familles entières en Syrie où ils sont accueillis à bras ouverts. De l’autre, l’État français doit jongler entre les coupes budgétaires avec la suppression de 24 000 postes prévus dans l’armée et un plan Vigipirate mobilisant la majeure partie des effectifs de l’armée française. Une mobilisation sans précédent anime en effet le pays, 10 500 soldats sont mobilisés pour la protection du territoire. Ceux-ci sont chargés de surveiller les «points sensibles» dont les bâtiments publics symboles de la République, les écoles et lieux de culte. «C’est la première fois qu’une mobilisation de cette ampleur mobilise nos forces sur notre territoire», a assuré Jean-Yves Le Drian ministre de la Défense.

Le président François Hollande a déclaré que la situation exceptionnelle actuelle devait conduire à revenir sur le rythme de réduction des effectifs qui avait été programmé pour les trois prochaines années. Cependant ce mercredi 21 janvier, un Conseil de Défense doit avoir lieu et se prononcer concrètement sur la question. Pour l’heure il ne s’agirait que de maintenir le budget déjà prévu pour 2015 sans réductions supplémentaires. Toutefois celui-ci n’est pas complétement assuré car 7% du montant devront être financés par la vente de technologies militaires à des sociétés privées, ce qui ne sera pas sans peine.

Des solutions vers la déradicalisation

Une cellule de déradicalisation des djihadistes accueille depuis 2014, de nombreuses familles qui sont victimes de départs de leurs proches ou enfants dans des zones de combats sous le drapeau djihadiste. La radicalisation «est un phénomène qui touche véritablement toute la population», déclare Sonia Imloul sa responsable en France.

Cette cellule a été créée en partenariat avec la Préfecture de Police avec la mise à disposition d’un numéro vert pour les victimes et effectue déjà le suivi d’une dizaine de famille dont un proche est parti en Syrie. Toutes les mesures dissuasives et pédagogiques semblent vouloir être mises en place pour lutter contre des nouveaux 7, 8 et 9 janvier 2015.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.