Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

L’agriculture raisonnée, l’intermédiaire au bio

Écrit par Jeanne Dussaud, Epoch Times
28.01.2015
| A-/A+
  • Un employé de Bio coop, premier réseau de magasins de produits frais en France, dans la ville de Quimper de l’ouest de la France. (Getty Images)

L'agriculture raisonnée est un nouveau mode de production agricole dont le principal objectif est d'optimiser le résultat économique du producteur, tout en maîtrisant les quantités d'intrants, en particulier les substances chimiques telles que les engrais ou autres produits phytosanitaires, afin de limiter, au maximum, leurs impacts négatifs sur l'environnement.

Le FARRE: le Forum des Agriculteurs responsables, respectueux de l’Environnement a organisé récemment un séminaire sur la fertilisation au service de la qualité et de la compétitivité. L’amendement des sols est un sujet controversé, la fertilisation est parfois remise en cause (cf. la directive nitrates qui fait partie du corpus législatif européen)

Le développement durable oblige la gestion du long terme

Les agriculteurs ont souvent besoin de réduire les intrants. Le concept de développement durable oblige à gérer le long terme. La santé est une forte demande de la société actuelle. La connaissance scientifique et l’étude des risques s’imposent: il semble que les pays anglo-saxons le fassent plus facilement qu’en France.

La méthode des bilans azotés permet de déterminer la dose exacte à employer. Avec la génétique, on choisit des espèces donnant moins de feuilles et plus de racines (par exemple pour les betteraves). Les cultures intermédiaires peuvent piéger les nitrates. Les analyses de sol, tous les 5 ans, peuvent parfois suffire. L’engrais au pied de l’arbre n’a d’intérêt qu’au printemps quand il n’y a pas de feuilles; pendant la floraison la plante a besoin de zinc et de bore. Pas de fumures en trop grande quantité: l’épandeur joue ici son rôle. L’éco-épandage s’impose de plus en plus.

Le sens de l’économie

La société se transforme et réinvente tout. La recherche est bien utile pour calculer au mieux le reliquat azoté. La qualité s’impose à toutes les étapes. Idée intéressante: semer des légumineuses après la moisson. La stimulation du sol permet des économies d’azote. Le recours au drone permet de visualiser les parcelles au quotidien. Le sol contient des ennemis mais aussi des auxiliaires (bactéries et champignons).

Le GPS aide à éviter la double dose. La gestion des bordures de parcelles est essentielle. L’enjeu consiste à améliorer la quantité de protéines. Le phosphore sera un enjeu majeur. L’innovation permet ainsi de tempérer le principe de précaution.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.