Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Hong Kong accusé de tenir une liste noire de voyageurs

Écrit par Larry Ong, Epoch Times
07.01.2015
| A-/A+
  • Le leader de la Fédération des étudiants de Hong Kong Alex Chow (centre), les membres du comité Nathan Law (gauche) et Eason Chung (droite) ont été interdits de se rendre à Pékin depuis l’aéroport international de Hong Kong le 15 novembre 2014. (AP Photo/Vincent Yu)

Le leader d’un groupe étudiant ayant pris part aux manifestations de Hong Kong a entendu parler d’une «liste noire» de voyageurs dressée par le gouvernement de Hong Kong alors qu’il essayait de prendre un vol pour rentrer chez lui d’un séjour à Taïwan.

Dans un message Facebook posté le 4 janvier, Eason Chung, un membre clé de la Fédération des étudiants de Hong Kong, a dit qu’il ne pouvait pas quitter la porte d’embarquement d’un vol Cathay Pacific après que sa carte d’embarquement a été scannée. 

Tandis que les employés de la Cathay Pacific discutaient de ce problème, Eason Chung a entendu prononcé le mot «liste noire». Il s’est informé de cette «liste noire» auprès des employés après qu’il a enfin reçu l’autorisation d’embarquer. Ils lui ont expliqué que les informations diffusées sur leur système venait du gouvernement de Hong Kong. 

En réponse à une enquête du journal hongkongais Ming Pao, Cathay Pacific a dit que la compagnie ne commente pas les cas individuels et s’excuse du désagrément auprès de M. Chung. 

Ce n’est pas la première fois qu’Eason Chung et d’autres se sont vus refuser l’accès au territoire chinois depuis le début du mouvement pour la démocratie, dit des parapluies, le 28 septembre 2014.

Le 15 novembre de l’an dernier, Alex Chow, Nathan Law et Eason Chung avaient été informés par des employés de Cathay Pacific à l’Aéroport international de Hong Kong que leurs permis d’entrée avaient été refusés. Les trois leaders de la Fédération des étudiants de Hong Kong essayaient de prendre un vol vers Pékin pour y rencontrer des responsables chinois sur la question de la démocratie à Hong Kong.

Le lendemain, les médias de Hong Kong rapportaient que le régime chinois possède une liste de plus de 500 étudiants hongkongais appartenant à diverses organisations étudiantes qui devraient être empêchés de traverser la frontière vers la Chine continentale. Cette information a provoqué la colère à Hong Kong, car elle soulève la question de savoir si le gouvernement de Hong Kong surveille les groupes pro-démocratie et transmet les informations aux autorités chinoises.

Selon la version chinoise du journal Epoch Times, au moins 20 étudiants dans des universités locales ont essayé de confirmer l’existence de cette liste noire en entrant en Chine le 25 novembre 2014. Seuls trois d’entre eux ont passé la douane ce jour-là. 

Des législateurs et des militants pro-démocrates de Hong Kong ont également été empêchés d’entrer à Macao alors que le dirigeant chinois Xi Jinping visitait la ville pour célébrer le 15e anniversaire de sa rétrocession à la Chine. Un fait intéressant: des personnes portant un noms similaire ou à la prononciation similaire que le nom des militants de Hong Kong ont été interdits d’entrer à Macao ce jour-là, y compris un bébé d’un an.  

Cependant, c’est la première fois que le gouvernement de Hong Kong est accusé de posséder une liste noire pour filtrer des voyageurs. 

Interrogé par Ming Pao, le gouvernement de Hong Kong a répondu qu’il ne discutait pas des cas individuels et que ni le bureau de la sécurité ni le bureau de l’immigration ne possède de «liste noire de voyageurs».

 

Version originale: Umbrella Student Activist Encounters Hong Kong Gov’t Travel Blacklist

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.