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Paris bientôt candidate aux Jeux olympiques 2024 ?

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
16.02.2015
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  • La maire de Paris Anne Hidalgo a présenté jeudi dernier un rapport de 300 pages sur la viabilité des Jeux olympiques 2024 à Paris. (Patrick Kovarik /AFP/Getty Images)

La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé la semaine dernière que la candidature de la capitale à l’organisation des Jeux olympiques de 2024 sera votée par le Conseil de Paris en avril. C’est précisément le jeudi 12 février qu’a été remis le rapport de la viabilité des Jeux olympiques d’été 2024. Celui-ci s’est avéré optimiste en termes de coûts et même en bénéfices culturels et sociaux pour le pays. 2024 sera l’année du centenaire des derniers jeux d’été organisés par la France en 1924. Mis à part cette partie symbolique, la ville devra se doter d’un dossier solide et réaliser une étude de faisabilité poussée en juin.

Pour mettre toutes les chances de son côté, la ville de tous les superlatifs pourra s’appuyer sur ses sites d’excellence.

Est-il possible d’organiser des jeux bénéficiaires?

Depuis plus d’une décennie, la tendance est aux séries photographiques post JO qui circulent abondamment sur le web, montrant d’impressionnants sites sportifs à l’abandon. On retiendra notamment celles des sites olympiques des JO d’Athènes en 2004, dont la rentabilité économique a été largement déplorée et qui aurait augmenté la dette de l’État grec de 2 à 3%.

 

En effet, les derniers JO ayant réussi à dégager des bénéfices sont ceux d’Atlanta en 1996 et de Londres en 2012. C’est ce qu’affirme le Premier ministre britannique David Cameron qui estime à plus de 11 milliards d’euros les bénéfices liés jusque-là aux JO.

Paris a des atouts dans les poches

Il est intéressant de noter, qu’à l’instar de Londres, les JO de Paris devrait bénéficier d’un terreau favorable pour des investissements durables et surtout bâtir autour d’infrastructures déjà existantes. Paris pourra bénéficier de structures renommées telles que le Stade de France pour la cérémonie d’ouverture, le complexe Rolland Garros pour le tennis, le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, ainsi que le Parc des Princes. La ville bénéficiera également d’Arena 92 entièrement couvert et d’une capacité de 30.000 places en plein cœur de la Défense.

De nombreux évènements devraient se dérouler à proximité de monuments notoires. Ainsi le Grand Palais se verrait accueillir l’escrime, le Trocadéro, le marathon, et Versailles, le cyclisme sur route. Il resterait à construire le village olympique qui serait transformé en logements par la suite; et un centre pour les médias, ceux-ci disposant de plusieurs options pour leur implantation. Le rapport table sur un budget de plus de 6,2 milliards, dont une moitié pour l’organisation et la sécurité, et l’autre pour les infrastructures dont les nouveaux transports qui font déjà partie du projet du Grand Paris.

Paris devra faire mieux que Londres pour les dépenses

Toujours est-il que Londres avait initialement prévu un budget de 3 milliards d’euros qui a grimpé jusqu’à 13 milliards voire jusqu’à 29 milliards selon certains experts. Malgré cela, l’impact a été jugé plus que positif dans sa globalité.

Un certain avant-goût possible pour Paris qui pourra profiter de l’occasion pour solidifier le projet du Grand Paris et rappeler l’excellence de la French Touch dans le mariage subtil entre la monumentalité de Paris et l’audace de l’avenir.

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