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Île-de-France: une activité économique en hausse

Écrit par Sarita Modmesaïb, Epoch Times
24.02.2015
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  • Site de construction de la ZAC Clichy-Batignolles à Paris en octobre 2013. (Joel Saget/AFP/Getty Images)

L’Île-de-France, moteur de l’économie française? Si ce n’est pas encore le cas, ça y ressemble pourtant. Selon un rapport réalisé par l’Observatoire de l’économie francilienne, publié le 11 février par l’ordre des experts-comptables franciliens, avec un chiffre d’affaires en progrès de 2% sur un an au cours des trois premiers trimestres 2014, l’Île-de-France se distingue par une situation nettement plus favorable que le reste du pays.

Le commerce et les constructions en hausse

Si la croissance économique de la France connaît cette année une très légère progression après deux années de quasi-stagnation (+0,4% en 2014), l’Île-de-France fait figure de proue puisqu’elle génère, à elle seule, 30% du PIB français (624 milliards d’euros en 2012 - source INSEE). L’étude révèle «une évolution favorable de l’activité des entreprises de la région sur les trois premiers trimestres 2014». Ce sont les entreprises du commerce et de la construction qui gravissent les marches du podium, avec, pour le commerce, un quart du chiffre d’affaires global pour un total de 14% des effectifs et, pour la construction, 13% du chiffre d’affaires des entreprises franciliennes et 8% des effectifs. Ces deux secteurs totalisent une hausse de 5% de leur activité sur un an.

Toutefois, cette progression est contenue par le faible dynamisme des activités immobilières (3%) et le recul des services spécialisés à haute valeur ajoutée (-3%), qui représentent pourtant plus du tiers des entreprises analysées, réalisant 10% du chiffre d’affaires total avec 15% des effectifs.

Géographiquement, ce sont les départements du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis qui affichent les taux de croissance les plus élevés, faisant de la petite couronne le secteur le plus dynamique de la région, face à une grande couronne beaucoup plus molle, du fait d’un développement moins important du commerce et de la construction.

Reprise de l’emploi

L’emploi en Île-de-France connaît depuis l’été 2013 une nouvelle progression qui le ramène maintenant à son niveau d’avant-crise. Le taux de chômage francilien (8,6%) devient donc inférieur d’un point à la moyenne nationale (9,7%).

Deux facteurs expliquent en partie cette bonne santé de l’emploi: la construction de logements neufs en hausse et les investissements massifs dans les transports collectifs, tant pour la rénovation que l’extension du réseau existant.

Des disparités existent néanmoins entre les différents départements, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise se situant toujours au-dessus de la moyenne nationale, avec un taux de chômage record de 12,8% pour le 93. Une population fragilisée, plus jeune avec des actifs non ou moins diplômés, explique la situation de ce département concernant l’emploi. L’écart est d’autant plus grand avec le département des Yvelines qui affiche le taux de chômage le plus bas de la région (7,1%).

En dépit de disparités départementales, tant concernant l’activité économique que l’emploi, l’Île-de-France présente un dynamisme évident, tempéré tout de même par des besoins en innovation pour les entreprises.

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