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Mais que devient Vladimir Poutine ?

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
17.03.2015
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  • Le président russe Vladimir Poutine. (Chris Jackson/Getty Images)

Qui sait, demain ou dans quelques jours, Poutine va probablement apparaître brusquement lors d'une conférence de presse, saluer, sourire, et prétendre que tout va bien. D’ici là, toutes sortes de rumeurs se répandent.

Sur les forums russes, certains parlent de coup d'État, de lutte de pouvoir en cours, pour expliquer l’absence médiatique de Poutine. Pour d’autres, le président russe serait mort,  serait victime d’un accident vasculaire cérébral ou d’autres problèmes de santé. Pour d’autres encore, il est en Suisse pour la naissance de l’enfant qu’il aurait eu avec l’ex-gymnaste Alina Kabaeva, sa petite amie présumée depuis plusieurs années. Ces rumeurs ont circulé sur Twitter et Facebook.

Sur les ondes de la radio Ekho Moskvy, Dmitri Peskov, 62 ans et porte-parole de longue date de Poutine, déclarait que Poutine est simplement stressé, mais que sa poignée de main pouvait encore «briser des mains».

«Il n'y a aucune raison de s’inquiéter, tout va bien», assure Peskov en réponse aux questions sur la santé de Poutine. Le dirigeant russe venait d’annuler des réunions avec les dirigeants de Biélorussie et le Kazakhstan.

Le magazine Fortune, révèle qu’au même moment, des rumeurs circulent sur le limogeage, ou la démission de Igor Sechin, l'un des principaux conseillers de Poutine.

Le mois dernier, l’Institut de la Russie Moderne, une organisation publique installée à New York, a donné son avis sur l’éventualité d’un futur coup d’État, à Moscou.

Début février, Donald N. Jensen de l’organisation déclarait «qu’il y a peu de doute que ces oligarques mécontents ont doucement commencé à envisager un changement dans la direction du régime». Et de poursuivre: «La dépendance croissante de Poutine à l’égard de la ligne dure pourrait s’avérer dangereuse; comme ce fut le cas pour Mikhaïl Gorbatchev il y a une génération, qui au crépuscule de l’Union soviétique, a essayé d'équilibrer des forces politiques aux positions cristallisées. La liberté de manœuvre de Poutine s’amenuiserait et le risque qu’il devienne leur otage politique, augmenterait».

«Il suffira d’un événement déclencheur pour que des troubles sociaux éclatent, et avec eux l'émergence de nouveaux dirigeants, voire une scission manifeste de l'élite. Personne ne sait quelles forces sont les mieux placées, pour tirer parti de la crise économique et exploiter la faiblesse de Poutine», conclut-il.

Plus de 204 717 860 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.