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Les commerces se portent bien à Paris

Écrit par Laurent Gey, Epoch Times
18.03.2015
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  • Malgré la crise, les commerces de proximité parisiens ont connu une hausse de 0,8% entre 2011 et 2014. (Stéphane De Sakutin/AFP/Getty Images)

C’est la dernière étude conjointe de la CCI d’Île-de-France, de la mairie de Paris et de l’Atelier Parisien de l’Urbanisme (APUR), parue le 11 mars, qui donne le ton aux bonnes nouvelles. La capitale, au vu du nombre de commerces recensés en rez-de-chaussée, possède la plus grande densité commerciale parmi les villes françaises et européennes avec 62 114 commerces ou services commerciaux en activité, soit une hausse de 0,8% par rapport à l’exercice 2007-2011.

Une exceptionnelle densité de commerce

Avec 280 commerces pour 10.000 habitants, Paris intra-muros montre une santé commerciale jugée bonne, aidée par une densité de population et un afflux de touristes parmi les plus importants au monde. En tête des arrondissements, on retrouve le 9e arrondissement avec 7,7 commerces pour 100 mètres de rue (la moyenne parisienne étant à 3,5) et le 1er arrondissement avec 137 commerces pour 1 000 habitants. L’arrondissement le moins dense commercialement étant le 19e avec 12 commerces pour 1 000 habitants.

Un commerce parisien en évolution

Bien que le nombre de commerces reste stable, on retrouve des changements structurels au sein des différentes activités. Parmi les hausses d’acquisition les plus importantes ces trois dernières années, on retrouve les opticiens avec la plus haute augmentation (+18%), les supérettes (+9%), les soins du corps (+6%), les cafés et restaurants (+4%) et l’ «alimentaire traditionnel spécialisé» (+3%). Cette dernière tendance qui répond aux attentes de qualité de la clientèle parisienne, avec ces commerces alimentaires «de niche» qui se développent à un rythme soutenu : les cavistes (+15%), les torréfacteurs (+13%), les chocolatiers (+10%), les produits surgelés (+8%), les produits bio (+9%) et régionaux (+8%).

A contrario, parmi les baisses les plus importantes, on observe le commerce de gros (-23%), la librairie (-10%), la presse (-19%), l’ameublement (-10%), la photographie (-13%), la vente et réparation automobile (-12%), ou encore signe des temps les agences de voyage (-14%), les cybercafés (-33%) et les vidéoclubs (-63%), en raison de la hausse des loyers et du développement du e-commerce.

Parmi les activités stables se tiennent l’alimentaire traditionnel, c’est-à-dire les bouchers (-5%), les boulangers (-1%), les poissonniers (0% de cessation/acquisition), les primeurs (0%) et les crémiers/fromagers (+6%); la vente et réparation de motos et le prêt-à-porter.

Ce dynamisme et ces changements de consommation appartiennent aussi à la situation historique et géographique unique de Paris, ainsi qu’aux politiques pour améliorer la qualité de l’air et par conséquent le commerce de proximité. «Il y a quelques années, les Parisiens fréquentaient les centres commerciaux. Aujourd’hui, il y a moins de voitures dans Paris, et donc davantage de recours au commerce de proximité», expliquait dans Les Échos Philippe Solignac, président de la CCI de Paris.

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